dimanche 22 mars 2009

Les conséquences du réchauffement climatique :

Les conséquences du réchauffement climatique :
Contrairement à une représentation largement partagée, il n’est pas sûr, que le réchauffement provoque plus de sécheresse. En effet, à l’inverse, les spécialistes pensent, que la chaleur augmentant, l’évaporation des océans se fait plus importante. Ce serait donc la pluie qui se ferait le plus sentir. Ainsi plusieurs spécialistes pensent que la répétition de nombreuses inondations dans le domaine méditerranéen depuis les années 1990, viendrait du réchauffement. De manière général, les pluies devraient s’intensifier dans les régions sèches (donc continentales)
Cependant il y aurait également des disparités géographiques importantes. Ainsi la zone intertropicale ne serait peut-être pas touchée pareillement que les autres zones.
la montée du niveau des mers et océans. Ce phénomène viendrait de deux éléments. Tout d’abord la fonte des glaciers qui est dèjà amplement confirmée (glaciers du Groënland et de l’antarctique notamment). Mais c’est aussi et surtout la dilatation de l’eau par réchauffement, qui provoquerait une montée du niveau des eaux. Des espaces seraient très exposés, comme les atolls de l’Océan Pacifique (exemple à Tuvalu), l’essentiel du territoire du Bangladesh, mais aussi par exemple les Pays-Bas. Le risque est aussi de voir disparaître des étangs de bord de mer (avec notamment la submersion des flèches littorales).
la progression des phénomènes climatiques brutaux comme les cyclones. En effet, un cyclone apparait quand l’eau océanique de surface est à 27°C. Depuis 20 ans, les spécialistes enregistrent un nombre de cyclones plus important. Cependant un débat scientifique important existe sur le lien entre l’activité cyclonique exacerbée et le réchauffement climatique. La plupart des spécialistes pensent que le réchauffement climatique ne crée pas plus de cyclones (le nombre est constant et il fluctue seulement selon des cycles naturels), mais par contre les cyclones seraient beaucoup plus intenses à cause du réchauffement. Donc des cyclones pas plus nombeux mais plus intenses.
L’ère d’une " bombe à carbone " dégagée par les sols. En fait sous l’effet du réchauffement climatique, l’augmentation de la température entraîne laccélération du processus de minéralisation du carbone organique contenu dans les sols (résidus organiques de végétaux, d’animaux...). Ce carbone organique piégé dans les sols se dégage alors dans l’atmosphère sous forme de CO2. Il s’agit là d’un tout autre phénomène que les rejets de CO2 provoqué par la civilisation " thermo-industrielle ". Sachant que les sols mondiaux piègent un volume de carbone organique égal à 300 fois ce que dégage l’humanité en CO2 chaque année, le risque est grandiose. En septembre 2005, d’importants articles parues dans la revue Nature, ont prouvé ce phénomène dans les sols britanniques. En 2007, la France sera elle aussi en mesure de prouver ce phénomène sur son propre territoire.
La modification de l’Albédo moyen de la Terre et un effet de " bombe à carbone " par la simple augmentation de la couverture végétale des territoires arctiques (Russie, Scandinavie, Canada, Alaska) Le réchauffement climatique induit une augmentation de la couverture végétale de ces régions par simple augmentation de la température moyenne. Mais l’augmentation de la couverture végétale réduisant l’enneigement hivernal, l’indice de réflexivité (ou albédo) de ces régions arctiques change : elles réfléchissent moins la lumière du soleil et absorbent plus d’énergie contribuant à encore plus augmenter la pousse de la couverture végétale. Cet excès d’énergie reçu dû à un enneigement réduit implique donc deux phénomènes aux conséquences catastrophiques :
1) les sols sont susceptibles de libérer dans l’atmosphère sous forme de CO2 une part importante des stocks de carbone organique qu’ils piègent.
2) l’enneigement contribue à modifier l’albédo moyen de la Terre, ce qui contribue majestueusement à son réchauffement.
Les scientifiques redoutent la modification des courants marins verticaux qui pourrait transformer les puits de carbone en sources, en libérant ainsi les quantités considérables de réserves d’hydrates de méthane piégées dans les fonds marins sous haute pression. Elles feraient monter la température sur Terre de plusieurs centaines de degrés. L’arrêt de la circulation verticale des courants marins pourrait se produire avec une élévation de la température de quelques degrés.
Un risque de retour du paludisme en Europe. Les régions européennes du pourtour méditerranéen vont dans les 50 années qui viennent, connaître une translation vers elles du climat actuel du Maghreb. Les plaines sub-littorales (régions du Languedoc, Camargue, littoral espagnol..) vont alors devenir des plaines paludéennes et marécageuses infestées de moutisques. Les services de Météo-France pour le réchauffement climatique ont déjà fourni aux préfets en 2005, les cartes du réchauffement et de ses risques majeurs pour le Languedoc-Roussillon.
La sécheresse au Sahel, et par contre-coup de nouvelles migrations de pasteurs nomades vers le Sud du Tchad par exemple. Les conflits autour de la terre et de l’eau dans ces régions pourraient donc s’intensifier.

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