samedi 28 février 2009

Quelques bonnes raisons de refuser le fichage ADN

Le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG), qui compte déjà 700 000 échantillons d’ADN, se remplit à une cadence industrielle. A présent, les flics mettent la pression pour prélever la salive lors des gardes à vue, sous n’importe quel prétexte. Refusons ce fichage !

* Parce qu’en accumulant ces données, l’Etat prétend pister l’ensemble de nos faits et gestes et fournir à travers « l’analyse par l’ADN » la preuve judiciaire que les experts, les médias, la justice présentent comme indiscutable.

* Parce qu’ils utilisent cette arme pour nous foutre la trouille et nous faire tenir tranquilles, et parce que nous n’avons pas l’intention de subir cela sans broncher.

* Parce que ce fichier supplémentaire et le contrôle toujours plus systématique permet à la fois de cibler telle ou telle catégorie à « risques », et de gérer les populations selon les intérêts économiques, sanitaires, migratoires des possédants et de l’État.

* Parce que refuser ce fichage, c’est aussi rejeter la logique de ce monde, où la génétique, comme les autres sciences, nous réduit à des objets de manipulations et de statistiques, et pour lesquelles la planète entière devient champ d’expérimentation.

* Parce que le pouvoir prétend résoudre les problèmes, alors qu’il en crée de nouveaux, comme l’aggravation des famines et des maladies par les OGM. Tout en favorisant, au nom de notre sécurité et toujours pour « notre bien », l’ouverture de nouveaux marchés lucratifs.

* Parce qu’il affirme nous protéger, quand il nous contraint à survivre dans des milieux mortifères sous contrôle médical et policier.

Si le code pénal prévoit de punir le refus de prise d’ADN (théoriquement jusqu’à un an ferme et 15000 euros d’amende), les peine doivent être proportionnelles au délit principal. En pratique, le refus n’est pas systématiquement poursuivi.

vendredi 27 février 2009

Tunisie, 1ère dans le monde arabe en qualité de vie



La Tunisie a été classée en tête des pays arabes où il « est agréable de vivre » par la société irlandaise, « International Living », observateur de la qualité de la vie dans le monde. Avec ce classement, la Tunisie devance le Maroc (55 points), le Liban et la Jordanie (54 points), Bahreïn (51 points), Egypte et Syrie (50 points).

Le classement est établi selon un indice constitué sur la base d’une série de notes attribuées en fonction d’indicateurs qualitatifs: coût de la vie, économie, environnement, culture, loisirs, libertés, santé, infrastructures, risques, sécurité et climat. Pour chacun de ces critères, chaque pays est noté sur 100.

La Tunisie est un pays où il « est agréable de vivre »

Créditée de 56 points sur 100, la Tunisie a répondu favorablement à tous ces critères avec un bon climat, des paysages préservés, des infrastructures compétitives, un système de santé approprié et un coût de vie bon marché.

L’indice de qualité de vie (100) est réparti en 15% pour le coût de la vie, 15% pour l’économie (série d’indicateurs macroéconomiques, PIB, PIB par habitant, taux de croissance...), 10% pour l’environnement (part du territoire classée en zone protégée, émissions de gaz à effet de serre par habitant...), 10% pour la culture et loisirs (taux de lecture de la presse, fréquentation des musées, taux d’alphabétisation...), 10% pour les libertés (degré de liberté politique....), 10% pour les infrastructures (nombre d’aéroports, de téléphones mobiles par habitants, kilomètres d’autoroute par habitant...),10% pour les risques et sécurité, 10% pour le climat (prise en compte de la pluviométrie des températures moyennes et des catastrophes naturelles).

La qualité de vie

La qualité de vie d’une population est un enjeu majeur en sciences économiques et en science politique. On utilise les notions proches d’utilité et de bien-être. Elle est mesurée par de nombreux indicateurs socio-économiques (l’indice de développement humain (IDH) par exemple). Elle dépend dans une large partie de la capacité à acheter des biens et services (notion de pouvoir d'achat), mais aussi des situations dans les domaines de la liberté (libéralisme économique), de respect des droits de l'homme, de bonheur, de santé, etc.

Tentatives de définitions
« La perception qu’a un individu de sa place dans l’existence, dans le contexte de la culture et du système de valeurs dans lesquels il vit, en relation avec ses objectifs, ses attentes, ses normes et ses inquiétudes. Il s’agit d’un large champ conceptuel, englobant de manière complexe la santé physique de la personne, son état psychologique, son niveau d’indépendance, ses relations sociales, ses croyances personnelles et sa relation avec les spécificités de son environnement ».
La globalité de l’approche proposée est un frein à l’élaboration d’une définition consensuelle. La QV est ainsi synonyme de bien-être, santé perceptuelle et satisfaction de vie, selon l’approche qui s’y intéresse.

La santé ne suffit pas à expliquer les différences de niveau de qualité de vie. Certains sujets dont le statut fonctionnel et de santé est considéré comme déplorable ont une qualité de vie haute, ou inversement

jeudi 26 février 2009


Si la tentative d’instauration de tests ADN pour le contrôle de l’immigration visait surtout à poursuivre l’œuvre de récupération des électeurs d’extrême droite, ne pourrait-on voir dans cette mesure un moyen redoutable d’accoutumance au fichage génétique généralisé, l’étranger étant seulement le maillon faible propice à l’initiation de cette pratique ? Nous sommes déjà identifiés par des moyens biométriques (taille, couleurs des yeux et des cheveux, empreintes digitales, iris, système veineux...), par l’enregistrement de notre image (télésurveillance et bientôt drones espions) mais aussi par notre comportement de consommateur (carte bleue, puces RFID, internet, GPS...), et même par notre gestuelle qui peut s’avérer équivoque pour des caméras dites « intelligentes », sans omettre les techniques réservées aux plus suspects (écoutes téléphoniques, bracelet électronique...). Toutes ces mesures inquiètent déjà le Comité national d’éthique. Pourtant Big Brother en demande davantage.
L’anthropologue Gérard Dubey remarque qu’un siècle seulement après l’avènement de la biométrie les repères ont évolué, de l’être identifié socialement jusqu’à l’être défini biométriquement. Combien de temps faudra-t-il, après l’avènement de la génétique moléculaire, pour définir les êtres génétiquement ? Et en quoi le critère génétique est-il différent des critères biométriques classiques ?
On sait que des jumeaux vrais, qui partagent le même ADN, montrent des empreintes digitales différentes, celles-ci résultant de combinaisons entre facteurs génétiques et facteurs environnementaux (dits « épigénétiques »). Il s’ensuit que la « reine des preuves » que constitue l’ADN pour la justice ne permettrait pas de discriminer des jumeaux aussi bien que le font les empreintes digitales ! Cette occurrence, bien que rare, illustre un inconvénient négligeable au regard de l’opportunité exceptionnelle offerte par l’ADN pour identifier un individu, dès le stade embryonnaire, et selon des signes immuables qui constitueront aussi des marqueurs de la filiation, ce que les identifiants biométriques classiques sont incapables de réaliser.
Mais l’ADN peut être lu de deux façons différentes selon la finalité du test. Le débat se focalise actuellement sur des séquences identifiantes (à usage principalement policier) et néglige les séquences informatives (à usage surtout médical). Ces dernières sont représentées par les gènes dont on caractérise des états « normaux » ou « pathologiques », mais aussi par d’autres plages de la molécule ADN dont les variants sont susceptibles d’interagir avec les gènes eux-mêmes. En fait, le fameux « décryptage » de l’ADN n’est encore qu’une lecture élémentaire car les relations entre la constitution génomique particulière à chacun et ses paramètres phénotypiques (risques de maladies, caractères physiologiques...) sont d’une telle complexité que cette connaissance risque de demeurer statistique : il va être surtout possible de mettre en regard les particularités infinies de l’ADN avec des constats épidémiologiques (sur le mode : la plupart de ceux qui montrent telle particularité de leur ADN sont aussi ceux qui sont affectés par tel handicap ou avantage) afin de poser des probabilités de réalisation en fonction de chaque génome et de son exposition à des environnements définis.
Une telle stratégie de dépistage peut d’ailleurs faire l’économie de la compréhension des mécanismes moléculaires par lesquels telle information portée par l’ADN conduit jusqu’aux protéines impliquées dans telle fonction, tel caractère ou telle pathologie. Décidément, l’appel à la statistique, qui supportait déjà l’eugénisme de Francis Galton, demeure la caution scientifique de toute prétention à prédire le devenir d’un individu.
Conformément à cette tradition, et avec l’ambition d’« optimiser » l’apport des personnes à une société qui ne se rêve que performante, on peut prévoir l’irruption d’analyses systématiques de l’ADN permettant de cumuler le fichage policier des personnes et la prédiction médico-sociale de leurs potentialités.On sait déjà évaluer les risques d’apparition de certaines maladies, mais des généticiens s’efforcent de découvrir des marqueurs non pathologiques (humeur, sexualité, voire même quotient intellectuel...). Quand ces « facteurs de risques » sont repérés chez l’adulte, ils peuvent justifier la modulation des primes d’assurance et certaines pratiques de médecine préventive. Décelés chez l’enfant, ils peuvent en outre soutenir des politiques d’orientation scolaire puis professionnelle. Mais, décelés chez l’embryon (DPI = diagnostic génétique préimplantatoire), ils sanctionnent un droit à la vie d’autant plus fragile que beaucoup d’embryons sont disponibles quand seulement un ou deux enfants sont désirés. C’est le petit nombre relatif (environ 5) des embryons obtenus à l’issue de la fécondation in vitro qui empêche encore le DPI de répondre aux angoisses (ou aux désirs) des parents et aux « besoins » de la santé publique (on notera cependant que le tri des embryons pour risque de strabisme vient d’être autorisé en Grande-Bretagne...). Dès que la production d’ovules par dizaines sera maîtrisée, le DPI pourra répondre au vieux rêve eugénique des « bonnes naissances » tout en se conformant aux nouveaux standards de la bioéthique (consentement éclairé, promesse médicale de santé, absence de violence aux personnes...).
Un tel horoscope génomique, destiné à mettre l’eugénisme au service du libéralisme, devrait s’avérer valide au niveau statistique (celui des populations, le seul qui importe au système économique ou sanitaire), même si les prédictions s’avèrent moins fiables, ou carrément erronées, pour une personne particulière. Voilà un programme conforme à la mystique génétique qui s’est emparée de nos vies avec l’importance démesurée donnée aux gènes (ils contrôleraient même l’homosexualité, selon notre président...), les priorités fléchées vers la « génétique moléculaire » pour les recherches en biologie, le succès soutenu des Téléthons malgré l’impuissance thérapeutique persistante, ou le choix inédit d’un généticien comme conseiller du Prince. En effet, plutôt que profiter d’un climatologue ou d’un énergéticien, Nicolas Sarkozy s’est assuré le conseil du Pr Arnold Munnich, lequel est aussi l’éminence grise des analyses moléculaires pour détecter des pathologies, en particulier à l’occasion du tri des embryons (DPI).
Nous en sommes à l’identification des personnes par les tests ADN pour affiner le fichage biométrique à usage de police ou de justice. Rappelons que la biométrie a toujours fonctionné à la peur, peur de l’autre et s’est généralisée sans opposition organisée, comme par effet de sidération laissant place à une véritable atonie sociale. Alors, de « détail » en détail se construit un monde qui pourra nous annoncer « Bienvenue à Gattaca ! » ... Pourquoi pas le cumul des éléments identifiants et des éléments fonctionnels dans une même carte d’identité génétique affectée à chaque individu ? Quel but poursuit donc Google en investissant, en 2007, 4 millions de dollars pour analyser l’ADN des internautes et constituer ainsi une grande base de données sur l’information génétique ? C’est le même filament d’ADN qui court du commissariat ou du tribunal, au cabinet médical (médecine prédictive-préventive) en passant par des utopies thérapeutiques (« gènes médicaments ») ou industrielles (plantes transgéniques), par les cabinets d’assurances (niveaux des risques), par des officines d’orientation scolaire et professionnelle, et finalement par la résurgence de mythes fabuleux (surhomme, clones, chimères...).
Nombre d’opposants aux tests ADN, dont des praticiens ou adeptes du DPI qui est le moyen initial d’identifier pour sélectionner, ont évoqué « les heures les plus sombres de l’histoire » ou « la purification par la race »,sans voir que les enjeux sont aujourd’hui bien différents, et tout aussi graves. Il ne s’agit plus de caractériser l’individu par sa « race », son aspect ou sa nationalité, d’autant que ces paramètres, souvent disponibles avec les identifiants classiques, ne sont pas révélés par l’ADN. Surtout, l’économie néolibérale n’a aucun besoin de stigmatisations raciales tant elle s’attache plutôt à découvrir les meilleurs éléments disponibles dans chaque communauté humaine, et à rejeter ceux qui lui semblent peu aptes à contribuer à la « croissance compétitive », quelle que soit la couleur de peau des uns et des autres.

mercredi 18 février 2009

L' euthanasie

À l'origine, l'euthanasie désigne l'acte mettant fin à la vie d'une autre personne pour lui éviter l'agonie[1].

Dans une acception plus contemporaine et plus restreinte, celle retenue par le Petit Larousse, l'euthanasie est décrite comme une pratique visant à provoquer la mort d'un individu atteint d'une maladie incurable qui lui inflige des souffrances morales et/ou physiques intolérables, particulièrement par un médecin ou sous son contrôle[2].

On emploie le mot aide au suicide pour désigner le fait de fournir un environnement et des moyens nécessaires à une personne pour qu'elle se suicide quelles qu'en soient les motivations. Dans ce cas, c'est le "patient" lui-même qui déclenche sa mort et non une autre personne, ceci constitue une preuve de sa volonté de mourir qui distingue le suicide de l'euthanasie ou d'un meurtre déguisé. Un autre usage abusif du mot est son application aux soins palliatifs, qui ne visent jamais à hâter le décès ou éviter le prolongement de l'agonie des patients même si, pour soulager la douleur, il arrive aux soignants d'user de doses d'analgésiques ou d'antalgiques risquant de précipiter le moment du décès.

Longtemps appliqué à des pratiques destinées aux seuls humains, le mot est désormais employé pour les autres espèces, et l'on parle alors d'euthanasie animale, effectuée dans l'intérêt supposé d'un animal ou d'un groupe d'animaux, par opposition à l'abattage, effectué dans l'intérêt des humains[3].

Le terme d'euthanasie a aussi été utilisé dans le cadre de certaines théories eugéniques de la première moitié du XXe siècle pour désigner le fait d'éliminer certaines populations jugées inaptes à la vie en société ou défavorables à la destinée du groupe social (malades mentaux, handicapés), notamment dans le programme nazi Aktion T4. Ce dévoiement du terme (le programme ne visait pas à adoucir la mort ni à épargner des souffrances, et ses victimes n'avaient rien demandé) a parasité les débats sur l'euthanasie pendant toute la seconde moitié du 20e siècle[4].

L'euthanasie comme pratique et concept [modifier]
La pratique de l'euthanasie n'est pas un problème nouveau. Il suffit en effet d'être gravement malade pour que se pose cette question. L'euthanasie est donc un problème persistant dans lequel s'affrontent des idéologies de différents horizons.

En Grèce antique, le principe ne posait généralement pas de problèmes moraux : la conception dominante était qu'une mauvaise vie n'est pas digne d'être vécue, c'est pourquoi eugénisme (par exposition) et euthanasie pouvaient, en général, ne pas choquer.

Cependant certains, tel Hippocrate, avaient une conception autre des choses et, dans le Serment d'Hippocrate, il est interdit aux médecins toutes les formes d'aide au suicide:

« je m'abstiendrai de tout mal et de toute injustice. Je ne remettrai à personne du poison, si on m'en demande, ni ne prendrai l'initiative d'une pareille suggestion »

En France, ce serment a été réactualisé en 1996 par le professeur Bernard Hoerni dans un sens plus libéral tenant compte des évolutions de la société, notamment en ce qui concerne le concept d'acharnement thérapeutique:

« Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément. »

L'euthanasie a en outre été pratiquée par les Celtes. Chez les Gaulois, c'est "le dieu au maillet", Sucellos qui était, selon les croyances, le patron de ces pratiques. En Bretagne armoricaine, surtout dans le Vannetais, un « maillet bénit » (Mel Béniguet) a été utilisé jusqu'au début du XXe siècle pour achever ceux dont la mort s'éternisait sur la demande de la famille et sous l'autorité du prêtre et de quelques notables de la paroisse. L'utilisation du "Mel Béniguet" a été attestée à Guénin, Locmariaquer, Carnac, Guern ou encore Brec'h.

Le concept est défendu par Thomas More, dans son Utopie (Utopia, 1516), où il parle de volontary death, lorsque, à des maux incurables se joignent d'atroces souffrances que rien ne peut suspendre ou adoucir.

lundi 9 février 2009

L'ADN

ADN est l'abréviation d'acide désoxyribonucléique. C'est la molécule de hérédité. Elle contient sous forme codée toutes les informations relatives à la vie d'un organisme vivant, du plus simple au plus complexe, animal, végétal, bactérien, viral. Dans les généralités qui suivent, les chiffres et les exemples cités, sauf précision, sont ceux de l'organisme humain.
La fonction de l'ADN est de fabriquer les protéines dont l'organiqme a besoin. Les protéines ainsi formées ont différentes fonctions que l'on peut simplifier en les ramenant à deux essentielles : l'autonomie de l'organisme (sa croissance, sa défense) sa reproduction L'ADN contient donc toutes les informations susceptibles de créer et de faire vivre un organisme. Si le contenu de l'ADN humaine était mise sous forme d'une encyclopédie, il faudrait à peu près 500 volumes de 800 pages chacun.
Un organisme est constitué de plusieurs milliers de milliards de cellules. Juxtaposées, ces cellules ont toutes un rôle particulier, et forment les organes, les muscles, la peau... Mais dans chaque cellule on retrouve un noyau, et dans ce noyau, de l'ADN, le même ADN, quelque soit la cellule. Sous forme de pellotes, l'ADN est aggloméré en chromosomes. L'homme en porte 23 paires dans ses cellules.
La fonction de la cellule est de se reproduire quand on le lui de demande (facteurs de croissances). Lorsqu'elle doit se reproduire, elle se dédouble en se duplicant. L'ADN de la cellule mère est reproduit à l'identique pour former l'ADN de la cellule fille.

Clonage humain

Se basant sur la technique du clonage animal, la possibilité de réaliser un clonage humain reproductif - c'est-à-dire créer un être humain identique à un autre - suscite de nombreuses interrogations.
Entre fantasmes et éthique, un petit tour d'horizon.

Clonage et science-fiction

Le clonage est depuis longtemps un sujet de prédilection de la science-fiction. Dès 1932, des êtres sélectionnés jusqu’à la perfection, puis clonés à outrance, offrent une société parfaite dans le Meilleur des Mondes d’Aldous Huxley. Par la suite, Duncan Idaho accède à l’immortalité virtuelle par le biais d’une succession de clones, dans la saga de Dune de Franck Herbert. Au cinéma, un citoyen surmené s’offre trois copies conformes de lui-même pour avoir la paix, dans Mes doubles, ma femme et moi d’Harold Ramis. «Je fais des miracles. Je crée du temps. Je fabrique des clones. », lui vendra le généticien responsable de sa multiplication.

Fantasmagories

On discerne de suite les fantasmes liés au clonage : vie éternelle, perfection du corps et de l’esprit, omniscience, ubiquité, etc. Et les risques ! Irresponsabilité, eugénisme, excès, etc. Le principe séduit autant qu’il révulse. L’idée d’une nation, entièrement constituée de blonds aux yeux bleus, grands, beaux, forts et intelligents, tous parfaitement identiques, peut légitimement faire naître une peur panique et forcer une prudence sans réserves.

La brèche Dolly

Voici que la naissance d’une brebis issue d’elle-même, Dolly, ouvre une brèche entre la science-fiction et la réalité.
Dolly, le premier mammifère cloné

Le clonage humain devient concevable et réalisable. Mais s’agit-il réellement de créer un être en tout point semblable à son modèle ? Certes, comme pour la brebis, cette voie est envisagée depuis 1997 par la secte de Raël, et plus récemment par un gynécologue, le docteur Severino Antinori.
La course au clonage reproductif humain

La position des différents pays en matière de clonage reproductif
Le clonage reproductif est à interdire pour raison de problèmes éthique et technique. Le clonage reproductif donne peu de résultats, marche très mal, donne beaucoup de "monstres". Il y a généralement avortement à des niveaux variables de la grossesse. Les avortements tardifs et la mort d’enfants nés sont généralement mal vécus.

Réalités du clonage appliqué à l'homme

Le réel intérêt du clonage n’est pas cette folie. La vraie utilité du clonage concerne plutôt les réelles avancées dans les technologies des greffes que pourrait apporter la maîtrise de cette technique. Et cela ne nécessite en rien la reproduction in extenso de l’être vivant à soigner.

Animaux clonés

A ce jour, outre la brebis, plusieurs espèces d’animaux ont été clonées avec toujours un taux de succès n’excédant pas 3 à 5%.

Quelques dates clés:

> 1995 :

Un an avant Dolly, deux moutons, Megan et Morag, ont été les premiers mammifères clonés à partir de cellules en culture.
> 1996 :

Naissance de la brebis Dolly.
> 1998 :

Trois veaux clonés naissent aux Etats-Unis.
Naissance en France de Marguerite, premier clone bovin en Europe. Marguerite a vu le jour dans une étable du laboratoire de l’INRA. Elle est morte 50 jours plus tard, des suites d’une anémie sévère, consécutive à une déficience immunitaire.
Clones de souris aux Etats-Unis (Hawaï).
> 2000 :

Clones de cochons aux Etats-Unis.
> 2001 :

Carbon Copy, clone de chat, au Texas.
Cinq truies clonées. Noel, Angel, Star, Joy et Mary ont la particularité d'être dépourvues d'un gène responsable du rejet d'organes d'animaux chez l'homme.
Un zébu (ou gaur) cloné. Noah est le clone à l’identique de son père, décédé en 1993. Il est le premier clone d’un animal en voie de disparition. Sa maman est une vache dont l’utérus a servi d’hôte à l’embryon né de la fusion d’un ovocyte de vache vidé et du noyau d’une cellule d’un gaur décédé. La technique a été celle du clonage classique. Les cellules du gaur on été conservées dans de l’azote liquide.
Noah est mort quelques jours après sa naissance.

Cette technique est une solution pour la survie d’espèces menacées, mais faut-il pousser la prouesse jusqu’à faire revivre le mammouth ou le tigre de Tasmanie ?
> 2002 :

Clones de lapins à l'INRA.
> 2003 :

Idaho Gem, clone de mulet aux Etats-Unis.
Promethea, clone de cheval, en Italie.
Clones de rats, en France

dimanche 8 février 2009

PROBLÈMES ÉTHIQUES LIÉS AU CLONAGE

Il s'agit d'une manipulation radicale de la relation et de la complémentarité constitutives qui sont à l'origine de la procréation humaine, que ce soit sous l'angle biologique ou à proprement parler du point de vue des personnalités. Elle tend en effet à faire de l'existence des deux sexes un élément purement fonctionnel, lié au fait qu il faut utiliser un ovule, privé de son noyau pour produire l'embryon-clone; elle exige pour le moment un utérus féminin afin de porter à terme le développement de l'embryon. De cette façon, on met en œuvre toutes les techniques qui ont fait l'objet d'expérimentations dans le cadre de la zootechnique, réduisant ainsi la signification spécifique de la reproduction humaine.

C'est dans cette perspective que se situe la logique de la production industrielle: il faudra explorer et favoriser les études de marché, perfectionner les expérimentations et produire sans cesse des modèles nouveaux.

On assiste alors à une exploitation radicale de la femme, réduite à quelques-uns de ses fonctions purement biologiques (prêts d'ovules et d'utérus); des perspectives de recherche apparaissent tendant vers la possibilité de construire des utérus artificiels, dernière étape de la construction d'un « laboratoire » de l'être humain.

Dans le processus de clonage, les relations fondamentales de la personne humaine sont faussées: la filiation, la consanguinité, la parenté, l'engendrement. Une femme peut être la sœur jumelle de sa mère, ne pas avoir de père biologique et être la fille de son grand-père. Si la FIVETE avait déjà introduit une confusion dans les liens de parenté, le clonage, quant à lui, brise ces liens de façon radicale.

Comme dans toute activité artificielle, on « mime » et on « imite » ce qui a lieu dans la nature, mais seulement au prix d'une méconnaissance du fait que l'homme dépasse sa seule composante biologique qui, de plus, est réduite au mode de reproduction qui caractérise uniquement les organismes les plus simples et les moins évolués du point de vue biologique.

On répand l'idée que certains hommes peuvent exercer une domination complète sur l'existence d'autrui, au point d'en programmer l'identité biologique — sélectionnée en vertu de critères arbitraires ou purement instrumentaux — laquelle, bien quelle n'épuise pas l'identité personnelle de l'homme, qui est caractérisée par l'esprit, en est une partie constitutive. La conception sélective de l'homme aura d'autre part des conséquences culturelles graves également en dehors de la pratique — quantitativement limitée — du clonage, car elle développera la conviction que la valeur de l'homme et de la femme ne dépend pas de leur identité personnelle mais uniquement de leurs qualités biologiques qui peuvent être appréciées et donc sélectionnées.

Le clonage humain doit être jugé de façon négative également en ce qui concerne la dignité de la personne clonée, qui viendra au monde en vertu du fait qu'elle est une « copie » (même si ce n'est qu'une copie biologique) d'un autre être: cette pratique crée les conditions d'une profonde souffrance de la personne clonée, dont l'identité psychique risque d'être compromise par la présence réelle ou même seulement virtuelle de son « double ».

On ne peut pas non plus émettre l'hypothèse que puisse réussir la conspiration du silence qui, comme le remarquait déjà Jonas, serait impossible et tout autant immorale: puisque le « cloné » a été engendré en vertu de sa ressemblance à quelqu'un qui « valait la peine » d'être cloné, il n'en sera pas moins l'objet d'attentes et d'attentions néfastes, qui constitueront une véritable atteinte à sa subjectivité personnelle.

Si le projet du clonage humain entend s'arrêter « avant » la transplantation dans l'utérus, cherchant ainsi à échapper au moins à certaines des conséquences que nous avons signalées jusqu'à présent, il demeure toutefois également injuste d'un point de vue moral.

En effet, l'interdiction du clonage limitée au fait d'empêcher la naissance d'un enfant cloné, permettrait, quoi qu'il en soit, le clonage de l'embryon-fœtus; elle induirait l'expérimentation sur des embryons et des fœtus, et elle exigerait leur suppression avant la naissance, en procédant à des manipulations cruelles de l'être humain.

Une telle expérimentation est dans tous les cas immorale, car elle détourne arbitrairement la finalité du corps humain (désormais définitivement considéré comme une machine composée de pièces) entendu comme un pur objet de recherche. Le corps humain est un élément constitutif de la dignité et de l'identité personnelles de chacun et il est illicite d'utiliser la femme pour fournir des ovules sur lesquels on puisse effectuer des expériences de clonage.

Cela est immoral également parce que, dans le cas de l'être cloné, nous sommes en présence d'un « homme », bien qu'encore à l'état embryonnaire.

À l'encontre du clonage humain, on peut opposer en outre toutes les raisons morales qui ont conduit à la condamnation de la fécondation in vitro en tant que telle, ainsi qu'à la réprobation radicale de la fécondation in vitro destinée uniquement à l'expérimentation.

Le projet de « clonage humain » représente une dérive terrible vers laquelle est poussée une science sans valeurs; il est le signe d'un profond malaise dans notre civilisation, qui recherche dans la science, dans la technique et dans la « qualité de la vie » des substituts au sens de la vie et au salut de l'existence.

La proclamation de la « mort de Dieu », dans le vain espoir d'un « surhomme », comporte un résultat évident: la « mort de l'homme ». En effet, on ne peut oublier que la négation de l'être humain en tant que créature, loin d'exalter la liberté de l'homme, engendre de nouvelles formes d'esclavage, de nouvelles discriminations et de nouvelles et profondes souffrances. Le clonage risque d'être la parodie tragique de la toute-puissance de Dieu. Il ne faut pas que l'homme, à qui Dieu a confié la création en lui donnant la liberté et l'intelligence, ne voie les limites à son action dictées seulement par leur impossibilité pratique: il doit savoir poser lui-même ses limites en discernant le bien du mal. On demande encore une fois à l'homme de choisir: c'est à lui de décider s'il doit transformer la technologie en un moyen de libération ou en devenir lui-même l'esclave en introduisant de nouvelles formes de violence et de souffrances.

Il faut définir une fois de plus la différence qui existe entre la conception de la vie comme don d'amour et la conception de l'être humain considéré comme produit industriel.

Mettre fin au projet de clonage humain est un engagement moral qui doit être également traduit en termes culturels, sociaux et législatifs. En effet, le progrès de la recherche scientifique est bien différent de l'émergence d'un despotisme scientifique, qui semble aujourd'hui prendre la place des anciennes idéologies. Dans un régime démocratique et pluraliste, la première garantie pour la liberté de chacun se concrétise dans le respect inconditionnel de la dignité de l'homme, à toutes les étapes de sa vie et indépendamment des dons intellectuels et physiques dont il jouit ou dont il est privé. Avec le clonage humain, on supprime la condition nécessaire à toute convivialité, à savoir traiter l'homme toujours et dans tous les cas comme une fin, comme une valeur et jamais exclusivement comme un pur moyen ou un simple objet.

Personne n'a le droit de décider de mouri

Et oui.... les animaux ont le droit de mourir en cas de souffrance extrême mais nous, êtres humains, non. Il faut bien que la médecine avance et fasse des putains de test sur les patients.... Enfin bref voilà..... je suis contente qu'il y ai eu des réactions concernant mon message... et si cela ne va pas, n'hésitez pas à venir me parler... je ne suis qu'une âme à l'écoute de la souffrance de son prochain... je n'ai pas la ventardise de dire que je peux sauver la terre entière mais si je pouvais aider certains d'ente vous qui sont au fond du gouffre, et bien je serais là.......

mercredi 4 février 2009

Eluana Englaro


Une pensée religieuse offensée par une décision de justice. Eluana avait 21 ans quand en 1992 un accident de voiture la plonge dans un coma végétatif. D’abord épris de douleur et d’espoir, son père veille à son chevet… Avant de se rendre compte quelques années plus tard qu’elle ne reviendra jamais à elle… Arrive une autre douleur, un combat pour cesser l’alimentation artificielle. 10 années de procédures juridiques, avec une classe politique catholique de gauche comme de droite très influente qui parle d’un recours à l’euthanasie, pratique illégale. La cour de cassation vient de donner raison à Giuseppe, le père d’Eluana, autorisé aujourd’hui à ordonner l’arrêt de l’alimentation. Les sénateurs de la majorité gouvernementale parlent d’un meurtre, l’Osservatore Romano, la publication du Vatican crie à l’illégalité, “une euthanasie maquillée”. Le père lit la décision de justice : “état végétatif irréversible depuis 16 ans. Eluana a 37 ans. Elle aurait préféré mourir.” Eluana va mourir mais le débat n’est pas prêt de s’éteindre.

le clonage en france

Le clonage humain interdit en France
L'article 15 de la nouvelle loi précise -Est interdite toute intervention ayant pour but de faire naître un enfant, ou se développer un embryon humain, qui ne seraient pas directement issus des gamètes d'un homme et d'une femme." et précise aussi Art. L. 2151-2. - La conception in vitro d'embryons humains à des fins de recherche est interdite, sans préjudice des dispositions prévues à l'article L. 2141-1-1. La recherche en embryologie humaine est en revanche autorisée sous certaines conditions. En effet l'article L. 2151-3. stipule - Est autorisée la recherche menée sur l'embryon humain et les cellules embryonnaires qui s'inscrit dans une finalité médicale, à la condition qu'elle ne puisse être poursuivie par une méthode alternative d'efficacité comparable, en l'état des connaissances scientifiques.


Le clonage humain à but reproductif
Le projet de loi adopté le 30 janvier au Sénat fait du clonage reproductif un crime contre l'espèce humaine. Ce projet de loi a été voté à l'unanimité et condamne cette pratique à 30 ans de réclusion criminelle et à une amende pouvant atteindre 7,5 millions d'euros. La prescription est quasiment impossible à obtenir, puisque celle-ci ne commencera qu'à partir de la majorité de l'enfant pour 30 ans. De plus la loi française sera applicable à un Français ayant effectué le clonage à l'étranger. Tout prélèvement, propagande ou incitation au clonage reproductif seront eux-aussi punis


Le clonage humain à but thérapeutique
Si le consensus était acquis pour le clonage reproductif, ce n'était pas le cas pour le clonage thérapeutique. Finalement le texte adopté punira de 7 ans d'emprisonnement et de 1 million d'euros les personnes effectuant un clonage humain à caractère reproductif.
Une très large majorité de scientifiques s'était exprimée en faveur du clonage thérapeutique, à l'exception notable, entre autre, du généticien Axel Kahn. Pour en savoir plus voir le dossier d'Axel Kahn : Cliquez - ici. Cette interdiction a fait et fera probablement couler beaucoup d'encre, de nombreux chercheurs s'inquiétant de "l'immobilisme dans lequel cela plonge la recherche française". Cependant une lecture attentive de certains textes de ces scientifiques révèle en réalité une inquiétude à propos de l'utilisation de cellules souches embryonnaires en recherche et non pas toujours à propos du clonage thérapeutique. Cette recherche n'étant pas interdite, mais fortement encadrée, souhaitons que cette nouvelle loi permette le développement d'une recherche compétitive dans ce domaine porteur de nombreux espoirs.

lundi 2 février 2009

Filme Mar a Dentro (Euthanasie)






Ramón Sampedro a voyagé dans le monde entier comme un marin. Je savais que la mer en tant que personne, mais un jour la chance atraiçoou il. Dans un plongeon équivalent à beaucoup d'autres, a frappé sa tête sur un fond sablonneux et est tétraplégique.Il est dans cette situation, 28 ans, 28 ans de lit, sans être en mesure de déplacer quoi que ce soit au-dessous du cou, les 28 ans de lutte contre le croit être son droit d'avoir une mort digne.
Mar Adentro nous dit beaucoup plus que la "simple" histoire tétraplégique homme, nous parle du désespoir de cet homme qui sent qu'il a vécu trop longtemps et ne veut pas être un fardeau pour le reste de sa vie pour sa famille.Les parents ne comprennent pas le désir de Ramón, car l'amour et ne voulez pas perdre. Le film raconte comment deux femmes entrent dans la vie de Ramon, un avocat qui est l'appui de la cause, et une autre tentative à tout prix faire croire Ramón est la valeur de la vie. Toutefois, Ramon ne cherche pas quelqu'un à aimer, pour l'arrestation à la vie, à la recherche de quelqu'un à aimer au point de vous aider à mourir.
Tout cela est mélangé dans un cocktail d'émotions fortes, qui nous conduisent à examiner la mesure dans laquelle une personne a droit ou non de décider de votre vie? Pourquoi est-ce l'homme ne peut pas mourir, si telle est sa volonté?
Pourquoi la loi permet désormais d'envoyer dans la vie d'un autre être, à travers la légalisation de l'interruption volontaire de grossesse, et ne pas permettre à une personne, très peu comme Ramon, dépendant des autres pour les soins, de décider qui veut mourir? L'euthanasie est un sujet controversé qui ne manqueront pas de soulever beaucoup de discussion.

Machine de l'euthanasie

L'euthanasie comme pratique et concept

La pratique de l'euthanasie n'est pas un problème nouveau. Il suffit en effet d'être gravement malade pour que se pose cette question. L'euthanasie est donc un problème persistant dans lequel s'affrontent des idéologies de différents horizons.
En Grèce antique, le principe ne posait généralement pas de problèmes moraux : la conception dominante était qu'une mauvaise vie n'est pas digne d'être vécue, c'est pourquoi eugénisme (par exposition) et euthanasie pouvaient, en général, ne pas choquer.
Cependant certains, tel Hippocrate, avaient une conception autre des choses et, dans le Serment d'Hippocrate il est interdit aux médecins toutes les formes d'aides au suicide: « je m'abstiendrai de tout mal et de toute injustice. Je ne remettrai à personne du poison, si on m'en demande, ni ne prendrai l'initiative d'une pareille suggestion ».
En France, ce serment a été réactualisé en 1996 par le professeur Bernard Hoerni dans un sens plus libéral tenant compte des évolutions de la société, notamment en ce qui concerne le concept d'acharnement thérapeutique:
« « Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément ». »
L'euthanasie a en outre été pratiquée par les Celtes, chez les Gaulois, c'est "le dieu au maillet", Sucellos qui était, selon les croyances, le patron de ces pratiques. En Bretagne armoricaine, surtout dans le Vannetais, un « maillet bénit » (Mel Béniguet) a été utilisé jusqu'au début du XXe siècle pour achever ceux dont la mort s'éternisait sur la demande de la famille et sous l'autorité du prêtre et de quelques notables de la paroisse. L'utilisation du "Mel Béniguet" a été attesté à Guénin, Locmariaquer, Carnac, Guern ou encore Brec'h.
Le concept est défendu par Thomas More, dans son Utopie (1516), où il parle de volontary death, lorsque, à des maux incurables se joignent d'atroces souffrances que rien ne peut suspendre ou adoucir.

dimanche 1 février 2009

Vendredi ou la vie sauvage de Michel Tournier

Michel Tournier avait déjà fait une adaptation moderne du 'Robinson Crusoé' de Defoe. Cette fois, il s'agit d'une seconde adaptation qui s'adresse aux enfants, même si l'auteur veille à préserver toute la dimension philosophique du roman.

biographie de Michel Tournier

Né à Paris en 1924, il fait ses classes à Saint-Germain en Laye et au lycée Pasteur de Neuilly. Suit les cours de philosophie de la Sorbonne et de l'université de Tübingen. Un échec à l'agrégation de philosophie en 1950 lui ferme les portes de l'université. Il gagne alors sa vie à la Radiodiffusion Française puis à Europe I.

Il se définit comme un "contrebandier de la philosophie", cherchant à faire passer Platon, Aristote, Spinoza et Kant dans des histoires et des contes. Il juge la valeur de ses oeuvres en fonction inverse de l'âge de ses lecteurs les plus jeunes. Il passe ainsi pour un auteur pour enfants, ce dont il se défend. "Je n'écris pas pour les enfants, dit-il, j'écris avec un idéal de brièveté, de limpidité et de proximité du concret. Lorsque je réussis à approcher cet idéal - ce qui est hélas rare - ce que j'écris est si bon que les enfants aussi peuvent me lire." C'est ainsi qu'il considère ses contes Pierrot ou les secrets de la nuit et Amandine ou les deux jardins comme ses meilleures oeuvres parce qu'elles sont d'inspiration métaphysique et passionnent des enfants de six ans. Vendredi ou la vie sauvage a dépassé en France les 3 millions d'exemplaires.

Michel Tournier vit dans la Vallée de Chevreuse à 40km au sud-ouest de Paris dans le presbytère d'un minuscule village où il était le voisin d'Ingrid Bergman.

Distinctions :

- Grand Prix du roman de l'Académie Française en 1967 pour son roman Vendredi ou les limbes du Pacifique.

- Prix Goncourt en 1970 a l'unanimité pour son roman Le roi des aulnes (filmé en 1996 par Volker Schlöndorff ).

- Membre de l'Académie Goncourt en 1972.

- Médaille Goethe en 1993.

- Docteur Honoris Causa de l'Université de Londres en 1997.

Le ADN

ADN est l'abréviation d'acide désoxyribonucléique. C'est la molécule de hérédité. Elle contient sous forme codée toutes les informations relatives à la vie d'un organisme vivant, du plus simple au plus complexe, animal, végétal, bactérien, viral. Dans les généralités qui suivent, les chiffres et les exemples cités, sauf précision, sont ceux de l'organisme humain.

La fonction de l'ADN est de fabriquer les protéines dont l'organiqme a besoin. Les protéines ainsi formées ont différentes fonctions que l'on peut simplifier en les ramenant à deux essentielles :

l'autonomie de l'organisme (sa croissance, sa défense)
sa reproduction
L'ADN contient donc toutes les informations susceptibles de créer et de faire vivre un organisme. Si le contenu de l'ADN humaine était mise sous forme d'une encyclopédie, il faudrait à peu près 500 volumes de 800 pages chacun.

Image interactive 3D d'un fragment de l'ADN


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Rappels sur la cellule



Un organisme est constitué de plusieurs milliers de milliards de cellules. Juxtaposées, ces cellules ont toutes un rôle particulier, et forment les organes, les muscles, la peau... Mais dans chaque cellule on retrouve un noyau, et dans ce noyau, de l'ADN, le même ADN, quelque soit la cellule. Sous forme de pellotes, l'ADN est aggloméré en chromosomes. L'homme en porte 23 paires dans ses cellules.

La fonction de la cellule est de se reproduire quand on le lui de demande (facteurs de croissances). Lorsqu'elle doit se reproduire, elle se dédouble en se duplicant. L'ADN de la cellule mère est reproduit à l'identique pour former l'ADN de la cellule fille.


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De quoi est composé l'ADN ?


Une molécule d'ADN se présente sous la forme d'une double hélice enroulée. Cette double hélice est une macromolécule composée de 150 milliards d'atomes. C'est en fait un motif identique tout le temps répété : on distingue trois motifs :

des phosphates, en jaune,
des sucres (désoxyribose), en bleu,
et des bases azotées, en vert.
C'est d'ailleurs le sucre qui donne son nom à l'ADN, tout comme pour l'ARN l'acide ribonucléique..

Dans l'ensemble des 23 paires de chromosomes, on décompte approximativement trois milliards de bases azotées.

Ce qui différencie un motif d'un autre est la nature de la base azotée. Le sucre et le phosphate est identique. Les bases azotées sont au nombre de quatre :

Adénine (A)
Cytosine (C)
Guanine (G)
Tyrosine(T)
Pour traduire cette ADN en protéine, les quattre lettres A, C, G et T s'associent en mot de trois lettres (GGA, CTA...) pour former un codon

Les dessous du clone

Dans la revue Nature du 27 février 1997, qui annonçait la naissance de Dolly, la première brebis clonée, l’éditeur indiquait avoir reçu un courriel lui demandant de renoncer à cette publication avec cet argument : « Quand le procédé sera de plus en plus utilisé, son usage abusif par des groupes illégaux ou étrangers sera inévitable. » L’éditeur concédait que « le clonage humain pourra être réalisé d’ici un à dix ans », mais il ajoutait : « Alors que le monde scientifique regorge d’exercices de prévision technologique, c’est une honte pour un président des Etats-Unis et d’autres politiciens de ne s’inquiéter que maintenant de ce que nous publions aujourd’hui. » Cette réflexion mérite d’être lue à la lumière d’un commentaire plus ancien.

Trois ans avant la naissance de Dolly, quelques-uns des meilleurs spécialistes de la procréation artificielle s’interrogeaient sur les perspectives du clonage humain (1). Ils assuraient que le clonage d’un adulte est impossible et qualifiaient cette perspective de « fantaisie biologique » (biological fantasy). Leur conclusion était donc que « la science-fiction ne peut pas être le sujet de débats éthiques sérieux, lesquels doivent respecter les lois du plausible »... Ainsi les praticiens de la biomédecine revendiquaient de décider le moment où un « débat éthique sérieux » devient possible. Ce qui ne les empêche pas de scruter l’impossible, par curiosité, en invitant dans leurs colloques les chercheurs qui viennent juste de franchir, chez l’animal, une étape significative.

Au tout début de la fécondation in vitro (FIV), lors du congrès international de Vienne (1986), Steen Willadsen, spécialiste du clonage par division de l’embryon de mouton, fut ainsi convié à faire le point sur cette technique. A l’occasion de congrès ultérieurs, les praticiens de la FIV ont pu aussi s’informer sur l’état de l’art de la parthénogenèse (développement à partir du seul ovule), de la transgenèse (modification du génome de tout l’organisme) et, bien sûr, du clonage d’un animal adulte. Il arrive aussi que les vétérinaires viennent s’enquérir auprès de la médecine de nouveautés susceptibles d’applications chez l’animal, car il n’existe aucune barrière biologique qui empêcherait d’appliquer à l’être humain ce qui fut réussi chez l’animal, et réciproquement. C’est pourquoi la frontière éthique ne devrait pas se satisfaire d’invocations à la responsabilité médicale quand ce qu’on craint de voir appliquer à l’homme existe déjà pour l’animal.

Refaisons l’histoire : si, dès la naissance de Dolly, la perspective du clonage humain avait été officiellement approuvée, les laboratoires de recherche auraient d’abord cultivé leur savoir-faire sur des modèles animaux, afin d’intervenir chez l’être humain avec le meilleur bagage technologique. Or, en dépit de l’indignation générale contre le clonage d’un être humain, c’est exactement ce qui s’est passé : on a cloné des chèvres et des moutons, des vaches et des souris, des cochons et des chats, et les membres de la secte Raël (qui prétendent avoir permis la naissance de plusieurs bébés clonés) eux-mêmes se sont offert de telles expériences préalables.

Qu’en conclure ? Qu’il n’y a pas pire hypocrisie que de feindre une frontière entre le savoir expérimental acquis chez l’animal et le savoir « clinique » utilisable chez l’être humain. Pour préserver l’humanité des techniques qu’on inflige aux animaux, il est donc indispensable de se doter de moyens réels d’interdiction, et de ne pas se contenter de discours. Tant que de telles mesures ne reçoivent pas un aval international, accompagné de pénalités, la poursuite des travaux chez l’animal dément toute volonté de régulation éthique.

Plutôt que la science officielle, ce sont des illuminés ou des provocateurs qui ont osé les premiers le passage de l’animal à l’être humain. On pourrait y voir le relatif succès d’une éthique largement partagée. Peut-être est-ce plutôt que les enjeux fantasmatiques étaient bien supérieurs aux enjeux scientifiques ou industriels, et qu’un certain savoir-faire était déjà disponible à partir de l’expérimentation animale, d’une part, des acquis de la fécondation humaine, d’autre part. Il est trop facile de se rassurer en niant ces « succès » proclamés ou en attribuant une telle dérive aux seuls représentants de la marginalité scientifique (2).

On peut raisonnablement penser que les raéliens, tout comme le gynécologue italien Severino Antinori, se sont « offert » des biologistes discrets, et que leurs déclarations ne sont pas que propagande (3). Mais leur audace a agi comme un catalyseur en libérant des projets refoulés : on entend exprimer qu’il pourrait y avoir de bonnes raisons de pratiquer le clonage reproductif, à condition d’en interdire la gestion à des fanatiques pour la confier à la sagesse médicale, discours qui atteint même le Comité international d’éthique de l’Unesco (4).

Pour certains médecins ou chercheurs, l’affichage bruyant de leur opposition au clonage « reproductif » n’est que la caution pour obtenir l’accès au clonage « thérapeutique ». Cette fois, il s’agirait de médecine, c’est-à-dire d’une chose sérieuse et utile : son but est de produire, en vue de greffe, des cellules souches parfaitement compatibles avec un receveur, qui est aussi le donneur du noyau introduit dans l’ovule. Pourtant, le clonage thérapeutique heurte l’éthique de plusieurs façons. De plus, sa faisabilité n’a pas encore été démontrée chez l’animal. il s’agit simultanément de créer un être humain (5) par clonage plutôt que par fécondation, de sacrifier l’embryon à des fins médicales, et de créer cet embryon avec le but de le sacrifier.

Du thérapeutique au reproductif
Par ailleurs, le clonage thérapeutique ouvre deux autres portes. D’abord, celle du clonage reproductif puisqu’il suffirait de placer dans un utérus l’embryon ainsi cloné pour espérer en faire naître un enfant. Après le glissement de l’animal à l’être humain, il faut alors prévoir un glissement du « thérapeutique » au « reproductif ». Dès 1999, Jean-Paul Renard, spécialiste du clonage des bovins, prévoyait : « On peut déjà douter que le clonage reproductif continuera à être interdit si le clonage thérapeutique peut être banalisé (6). » Un récent éditorial du journal Le Monde prédit que la recherche sur les embryons humains est « l’étape qui précédera celle d’une législation sur la pratique du clonage thérapeutique (7) ». Loin de s’en émouvoir, le texte souhaite que cette légalisation soit « strictement encadrée afin de ne pas ouvrir la porte au clonage reproductif »... Comment ne pas s’inquiéter de ces glissements progressifs de l’éthique ?

L’autre porte ouverte par le clonage thérapeutique est celle d’un essor délibérément eugénique du diagnostic génétique préimplantatoire (DPI) pour éliminer dans l’éprouvette les embryons au génome indésirable. Le clonage est grand consommateur d’ovules, ses promoteurs devront d’abord disposer de procédés éthiques (ni rapt lors de la fivète, ni achat à des femmes nécessiteuses) pour accéder à ces indispensables mais très rares cellules féminines. D’où une impulsion décisive aux recherches en cours chez l’être humain et l’animal afin de transformer les cellules précurseurs (les ovocytes de l’ovaire) en ovules compétents pour la fécondation ou le clonage. En disposant d’ovules par dizaines, on pourrait, à l’issue de la FIV, sélectionner le « meilleur génome » parmi de très nombreux embryons d’un même couple, et ainsi augmenter notablement l’exigence eugénique.

Personne ne croit réellement que le clonage permettrait de créer un ou plusieurs individus absolument identiques à un autre préexistant, et ce n’est pas la génétique qui a inventé le fantasme du double, Narcisse pourrait en témoigner. Mais les généticiens exhibent un support matériel pour ce fantasme, la molécule d’ADN, et beaucoup laissent croire que cette molécule inerte recèlerait à la fois le mystère de la vie et celui de l’individualité. Combien de fois avons-nous entendu louer la molécule impériale, « programme » pour une existence dont nous ne serions que les exécutants, « grand livre de la vie », « partition » à jouer note par note, comme les feuillets perforés d’un orgue mécanique. Malgré leurs dénégations épisodiques contre cette imagerie simpliste, les biologistes moléculaires ajoutent, jour après jour, de nouvelles chaînes à nos illusions d’être libres en prétendant déceler et bientôt maîtriser les clés chimiques de chaque personne, de chaque pathologie, ou seulement des risques de pathologie, jusqu’aux comportements. La « mystique de l’ADN (8) » lui confère un statut culturel comparable à celui de l’âme dans l’imagerie religieuse, avec des conséquences pour le vécu quotidien, les pratiques médicales ou agricoles, l’école ou la justice.

Pourtant, l’empreinte génétique, que la justice considère comme « la reine des preuves », ne permettrait pas de confondre un coupable parmi une série de clones (ou une paire de vrais jumeaux) puisque leurs génomes seraient identiques. En revanche, les empreintes digitales feraient la différence car elles portent les marques de la vie, dès la naissance. L’identité n’est pas dans l’ADN mais dans l’aléatoire dont se construit chaque être vivant. Si l’image des gènes ou de l’ADN est devenue un « produit social », selon deux sociologues américaines (9), c’est parce que les citoyens subissent une mythologie où la science côtoie le scientisme et le réductionnisme, mais aussi la complaisance et le business.

L’opposition au clonage s’exprime à partir de deux logiques différentes. Celle, par exemple, du Congrès américain ou de l’Académie de médecine française craint surtout les malformations ou pathologies qui risquent d’affecter l’enfant cloné. Cette objection pourrait bien tomber avec le temps et les progrès techniques, révélant alors une véritable béance éthique. L’autre opposition s’indigne de l’absence d’autonomie du clone, comme s’il devait répondre automatiquement à ce qu’on attend de lui. La première logique se limite à l’exigence de sécurité médicale et la seconde reflète l’aliénation à la toute-puissance des gènes. S’il faut condamner formellement le clonage d’un être humain, ce n’est pas parce que la copie serait semblable au modèle, c’est parce que la copie n’a été créée que pour être telle (10). C’est cette volonté d’instrumentaliser un être humain qui est criminelle, même si le malheureux clone se rebiffe et fait échouer le projet.

On peut risquer une analogie entre le clonage et le diagnostic préimplantatoire : ils visent à favoriser dans l’oeuf une certaine identité de l’enfant, par conformité avec une personne existante ou avec une norme médicale ou sociale. Ces deux démarches s’inscrivent dans la mystique génétique, même si le DPI prétend se référer à une norme objective (par exemple la « carte du génome ») et le clonage à une norme subjective (par exemple l’idéal privé). Le DPI refuse le risque de la procréation aléatoire et le clonage refuse le risque de l’altérité. A moyen terme, les demandes adressées au DPI par les géniteurs devraient se révéler univoques, toutes ciblées vers l’utopie du « handicap zéro », matérialisant ainsi des critères universels pour tous les corps, comme pour une fabrique de clones biomédicaux.

Réification de l’être humain
Les finalités du DPI et du clonage sont soeurs en eugénisme même si l’une se prétend charitable alors que l’autre se montrerait égocentrique ou clanique. Ces techniques symbolisent la hantise des identités suspectes ou aléatoires, elles sont les outils pour la répression de constructions biologiques singulières. Bouclons : là où le libéralisme sélectionne déjà, comme dans les élevages, la performance ou la compétition entre humains, quel avenir plus sûr pour un génome, reconnu « exceptionnel » grâce au DPI, que sa reproduction à l’identique par le clonage (11) ?

Sans doute y aura-t-il des humains clonés, surtout si on parvient à échapper aux pathologies graves observées chez les animaux. Mais le clonage ne peut pas devenir un mode d’engendrement généralisé. L’accumulation progressive de fragilités acquises observée après les bouturages répétés des végétaux est retrouvée chez des souris qui deviennent malades et stériles à l’issue d’un clonage répété pendant sept générations. De plus, ce procédé, éminemment élitiste et privé de perspective rationnelle (qui « mérite » d’être cloné ?), convient mal à l’économie du marché mondialisé. En revanche, la réification de l’être humain, à l’occasion, entre autres, du clonage thérapeutique, ouvre un marché pour des cellules souches et même des embryons, caractérisés, brevetés et congelés, susceptibles de réparer ou de prévenir les écarts à la normalité.

Un clone peut en cacher un autre, et la « recherche sur l’embryon humain » (euphémisme pour qualifier des essais technologiques) pourrait s’avérer autrement redoutable que la naissance de quelques malheureux enfants clonés. Aussi, plutôt qu’épiloguer sur l’usage qu’un « fou » ou un « Etat totalitaire » pourrait faire du bouturage humain, mieux vaut s’armer juridiquement, et au niveau international, pour refuser certaines justifications humanitaires ou thérapeutiques de la biomédecine.

C’est parti

Ca y est. Les Etats-Unis se situaient pour une fois en arrière dans la recherche médico-scientifique en raison de l’opposition de Bush à l’utilisation de cellules souches d’origine embryonnaire. Comme le monde l’a bien compris , Obama est le contraire de Bush. Il le montre dès les premiers jours de son mandat en autorisant le financement par l’Etat Fédéral de recherche scientifique sur les cellules souches embryonnaires. Aussitôt, la Food and Drug Administration (FDA) donne son accord pour un essai clinique (chez l’homme) impliquant l’utilisation de cellules souches embryonnaires (hESC).

L’essai clinique en question propose de tester l’utilisation des hESC dans le traitement des lésions de la moelle épinière. C’est-à-dire chez des patients paralysés suite à un accident ayant touché la colonne vertébrale. Les hESC sont capables de se transformer en n’importe quel tissus si on leur fournit l’environnement propice. L’objectif est de reconstituer le tissus de la moelle épinière pour que le signal nerveux puisse de nouveau aller et venir entre les centres nerveux et les organes effecteurs/sensoriels.

Un tel produit serait une sacrée avancée, même s’il lui reste encore un bon bout de chemin à parcourir pour prouver son efficacité et même si l’utilisation de cellules souches d’origine embryonnaire à des fins (à terme) commerciales est à juste titre controversée. Mais on peut rêver un peu aux promesses thérapeutiques des thérapies cellulaires, yes we can.