vendredi 27 mars 2009

Greenpeace

Greenpeace (de l'anglais : paix verte) est une organisation non gouvernementale non violente de protection de l'environnement présente dans plus de quarante pays à travers le monde : en Amérique du Sud et du Nord, en Asie, en Europe et dans le Pacifique.

L'organisation

Greenpeace nait en 1971 quand un groupe de treize militants pacifistes et écologistes (John Cormack, Jim Bohlen, Paul Watson, Bill Darnell, Patrick Moore, Lyle Thurston, Dave Birmingham, Terry Simmons, Richard Fineberg, Robert Hunter, Ben Metcalfe, Bob Cummings et Bob Keziere) embarquent à bord d'un vieux chalutier, le Phyllis Cormack, pour empêcher les essais nucléaires américains sur le site d'Amchitka en Alaska. Dès 1972, les États-Unis cessent leurs essais nucléaires atmosphériques.
Très vite, le groupe cherche un nom évocateur de sa double préoccupation : environnement et
pacifisme. Les termes green (vert) et peace (paix) sont ceux qui résument le mieux leur démarche.
En
1979, Greenpeace devient une organisation internationale quand les bureaux d’Europe, du Pacifique et d’Amérique se réunissent pour constituer Greenpeace International. Depuis 1989, l'organisation a son siège basé à Amsterdam (Pays Bas), d'où sont définies et coordonnées les campagnes de l'ONG.
Actuellement, Greenpeace International compte près de 3 millions d’adhérents à travers le monde. Greenpeace France, association loi 1901, compte plus de 110 000 adhérents à fin 2007 et 53 salariés.

Les valeurs fondamentales de Greenpeace

Le principe de non-violence :
Le principe de non violence est un élément fondamental de la démarche de Greenpeace et est au cœur même de ses actions. Jamais de dégradation de matériels, jamais de violence envers qui que ce soit. Cette tactique d'interposition des volontaires de Greenpeace pour empêcher une nuisance, imposer un temps d'arrêt pour poser le débat, forcer le positionnement des acteurs, a été inauguré par les fondateurs du mouvement qui se placèrent dans la zone d'essai de la bombe atomique américaine en Alaska.

Indépendance financière et politique :
Pour garder son indépendance, Greenpeace refuse les subventions publiques et les contributions d’entreprises et est financée à 100% par les dons de ses adhérents-donateurs. Cette indépendance politique et financière assure à Greenpeace une liberté totale d’expression et d’action en tout lieu et en toute circonstance.

Un contre-pouvoir :
Greenpeace mobilise l’opinion publique, construit des rapports de force et oblige les décideurs politiques et économiques à prendre en compte les problèmes environnementaux.

L’application du principe de précaution :
L’identification d’un risque, réel ou potentiel pour l’environnement ou la santé publique doit imposer la prudence et conduire à ne pas entamer ou poursuivre l’activité générant ce risque.

Enjeux internationaux :
Greenpeace concentre son attention sur les problèmes globaux qui menacent l'environnement au sens large et qui constituent des enjeux planétaires : changements climatiques, consommation énergétique, prolifération nucléaire, dégradation de la biodiversité, pollutions génétiques, dissémination des produits toxiques...


Rui Alexandre 11ºE Nº14

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