dimanche 7 juin 2009

Jean-Marie Le Clézio : une voix qui porte

Le Pen World Voices Festival a démarré sa série de rencontres en beauté à New York avec l’écrivain Jean-Marie Gustave Le Clézio. Le lauréat du prix Nobel de littérature 2008, ambassadeur de la langue française, a trouvé, en anglais, les mots pour faire entendre sa voix unique. D'autres évènements, avec à l'affiche des écrivains du monde entier, dont Muriel Barbery, l'auteur de L'Élegance du Hérisson, sont programmés toute la semaine.
L’entrée sur scène du prix Nobel de littérature aurait pu être solennelle, mais l’arrivée de Jean-Marie Le Clézio, immense et droit, accompagné de son interlocuteur d’un soir le journaliste américain du New Yorker Adam Gopnik, de taille nettement plus modeste, a surtout déclenché les rires du public dans la salle comble du 92nd St. Y.
Parmi les spectateurs, Barbara et Gérald qui prennent tous deux des cours de français au French Institute Alliance Fançaise de New York ( Fiaf ) et qui justement étudient L’Africain de Le Clézio, comme l’attestent les nombreux commentaires apposés en marge de l'exemplaire de poche de Barbara. Violette, elle, du New Jersey mais Française de cœur, tient dans ses mains un exemplaire d’un essai Ballaciner, acheté en France l’automne dernier quand les ouvrages du tout récent prix Nobel de littérature se sont mis à embellir les vitrines des librairies. Elle espère qu’une séance de dédicace suivra… Jim est venu par curiosité mais, comme les autres, repartira enchanté par l’heure passée avec l’écrivain.
Pour un homme qui n’a jamais caché son aversion pour les interviews ou les apparitions publiques, J.-M.G. Le Clézio s’est prêté au jeu avec aisance et humour, ménageant ses effets, aidé en cela par Adam Gopnik qui l’amènera en 50 minutes à évoquer ses racines, ses années formatrices, les méfaits du colonialisme et le rôle de la littérature…
Il est toujours un peu difficile de savoir où J.-M.G, le voyageur, a posé ses valises. En fait, il vit depuis plus de trente ans à Albuquerque au Nouveau-Mexique où il enseigne le français. « Avant cela je vivais à Mexico mais c’était devenu un endroit trop dangereux pour élever une famille avec de jeunes enfants, donc on a fait comme beaucoup de Mexicains, on a traversé la frontière… »
Une de plus pour l’auteur de Désert, Onitsha ou Ourania qui est né à Nice en 1940 pendant la Seconde Guerre mondiale. « Je n’ai pas une connaissance historique de la guerre. Elle est liée à des expériences, des sensations. Je me souviens des bombardements par les Canadiens qui voulaient toucher les positions allemandes, le bruit…Je me suis retrouvé au sol, tremblant... Ou encore de la faim qui me tenaillait. Je me revois mendiant de la nourriture le long de la route où passaient les soldats américains qui distribuaient du pain et des chewing-gum. »
Il est né à Nice donc mais ses parents sont Mauriciens et J.-M.G.Le Clézio ne manque jamais une occasion de revendiquer sa double appartenance. « Je ne parvenais pas à considérer la France comme mon pays… J’ai dû, enfant, trouver ma place et je l’ai trouvé dans les livres… » C’est donc dans la bibliothèque de sa grand-mère qu’il découvre le monde, notamment à travers les dictionnaires où il apprend le destin tragique des Indiens du Pérou et les civilisations disparues qui l’ont toujours fascinées.
Le jeune homme n’est pourtant pas seulement un rat de bibliothèque… Il exprime sa chance d’avoir grandi dans des paysages aussi exceptionnels qui rendaient la guerre d’Algérie, si proche, de l’autre côté de la Méditerranée encore plus insupportable.« Certains de mes amis à l’époque ont été tués en Algérie… Je voulais fuir la France et ses guerres coloniales. Mais j ‘ai aussi eu la chance de pouvoir lire Camus sous les oliviers. »
Camus qui reçut le prix Nobel de littérature en 1957 et qui pendant son discours tenta d’expliquer pourquoi il ne pouvait choisir son camp pendant le conflit algérien. « Je l’aime pour cette impossibilité de faire un choix, cette faiblesse… La littérature n’est pas là pour apporter des solutions, donner des affirmations mais pour poser des questions. »
J.-M.G Le Clézio dont le premier roman, publié lorsqu’il avait 23 ans, Le Procès-Verbal (The Interrogation, 1963), fut marqué du sceau Nouveau Roman pour ses expérimentations stylistiques, se sentait en fait « plutôt proche du mouvement du roman juif new-yorkais… J'étais plus attiré par J.D.Salinger (A perfect day for Bananafish, 1948, The Catcher in the Rye, 1951) que je trouvais plus rebelle. »
Surtout, à cette époque, Le Clézio est touché par une nouvelle génération d’écrivains nés dans colonies françaises d’Afrique ou dans les Caraibes, qui expriment dans la langue française, celles de l’oppresseur, leur souffrance et leur soif de liberté.« J’ai toujours été sensible aux méfaits de la colonisation… Je viens d’une famille de “colons” de l’île Maurice. Je comprends parfaitement ce que Faulkner raconte dans ses romans, le sentiment de culpabilité ressentis parce qu'on est descendant de propriétaires d’esclaves. Lorsque je suis allé rejoindre mon père qui était médecin militaire au Nigéria, une colonie anglaise mais ce n’était pas mieux pour la population locale, j’ai été témoin de scènes très violentes. »
À ce point J.-M.G Le Clézio, qui a un chat dans la gorge, sort de sa poche une boîte de pastilles qu’Adam Gopnik prend un visible plaisir à décrire pour l'audience : couverte de photos de membres de l’Administration Bush barrées avec le mot indictment (mise en accusation).Le temps d’avaler la pastille, et il retrouve sa voix pour souligner que la littérature est le meilleur moyen d’entendre celles du monde… « Et Le Pen World Voices Festival est une des rares occasions où c’est possible… J’adore ce nom World Voices… »

http://www.france-amerique.com/articles/2009/04/26/jean-marie-le-clezio-une-voix-qui-porte.html
Jean-Marie-Gustave Le Clézio
Écrivain, l'un des grands auteurs francophones contemporains, l'un des plus traduits, prix Nobel de Littérature 2008Né en 1940 à Nice, d'un père mauricien d'origine bretonne et d'une mère française, Jean-Marie-Gustave Le Clézio partage sa vie entre la France, le Mexique, le Maroc... Il a aussi séjourné en Thaïlande, au Panama, en Angleterre et biensûr à Maurice. Depuis Le Procès-verbal (prix Renaudot en 1963), J-M-G Le Clézio a écrit une trentaine d'ouvrages, dont Désert (prix Paul Morand, 1981). Son épouse, Jemia, est d'origine Saharaouie. Ils ont écrit ensemble Gens des nuages (Stock, 1993) consacré à la terre ancestrale de Jemia, la Saguiet el Hamra.« Son œuvre, riche aujourd’hui d’une trentaine de livres (romans, essais, recueils de nouvelles, traductions), reflète ses préoccupations écologiques, sa révolte contre l’intolérance de la pensée rationaliste occidentale, sa fascination pour le monde indien des Amériques qu’il a découvert très tôt et qui a changé sa vie, une "expérience qui a changé toute ma vie, écrit-il dans son bel essai sur le rituel amérindien La Fête chantée (Gallimard, 1997), mes idées sur le monde et sur l’art, ma façon d’être avec les autres, de marcher, de manger, de dormir, d’aimer, et jusqu’à mes rêves". » (extrait de Label-France, décembre 2001)


http://www.bibliomonde.com/auteur/jean-marie-gustave-clezio-1032.html

vendredi 5 juin 2009

Pourquoi Jean-Marie Le Clézio mérite le Prix Nobel de Littérature

Dans « le Monde » des 19-20 octobre, une étonnante tribune d’un professeur de lettres, qui dit s’exprimer en tant que tel, (il y insiste et en est fier). Son propos : nous convaincre que Jean-Marie Le Clézio est un piètre écrivain. La méthode ? Inventer une classification ad hoc (les bons versus les mauvais) et extraire de l’œuvre abondante du romancier… en tout et pour tout huit lignes, celles qui débutent le texte de « l’Africain », récit publié en 2004 où l’auteur relate les années d’enfance passées en Afrique lorsqu’en compagnie de sa mère, il avait rejoint son père, médecin de brousse au Nigeria, qu’il n’avait pas connu jusque là. C’est le seul récit réellement autobiographique de Le Clézio (même si la plupart de ses romans tirent leur inspiration des épisodes de sa vie). Le Clézio est accusé par ce professeur du crime de banalité, de non littérarité à partir de huit lignes qui disent en effet l’évidence : « Tout être humain est le résultat d’un père et d’une mère ». Le procès et la méthode sont stupéfiants. Passons sur la mauvaise foi évidente qui consiste à bâtir cette dichotomie ad hoc où l’on range, contre toute attente Le Clézio entre Amélie Nothomb et Alexandre Jardin ( !), suggérant ce qu’on appelle parfois avec mépris une « littérature de gare » (bien qu’avant qu’il ne reçoive le prix Nobel, je n’aie jamais vu ses livres en promotion sur les rayons des kiosques ferroviaires…), mettant à l’autre pôle des écrivains, certes hautement estimables, mais pas si éloignés de lui de par leur style et leur manière de concevoir la littérature (comme Annie Ernaux). L’analyse des huit lignes en question est encore plus étonnante. Le professeur révèle ses « critères » : le seul élément qui pourrait à la rigueur sauver ces lignes, c’est…. à la ligne 4, un soupçon d’allitération : il est écrit « ils sont là avec leur visage, leurs attitudes, leurs manières et leurs manies etc. ». « manières et manies », à la rigueur… ça c’est bon, coco ! mais le reste… Ainsi, on a compris : la qualité littéraire d’un texte se mesure au nombre d’allitérations ou autres figures de styles. Oserons-nous dire : au nombre de jeux de mots ? (« comment vas-tu y’ au de poêle », ça marche aussi ?).
En réalité, la prose de Le Clézio est toute autre, et c’est là que réside sa faculté puissante d’envoutement, car elle se construit justement sur le rejet de ces artifices de littérarité.
Je lisais récemment (je ne l’avais pas encore lu) ce roman paru en 1995 : « La Quarantaine ». Magnifique roman qui s’ouvre sur la rencontre entre l’arrière grand-père du narrateur avec Rimbaud, qui ensuite se continue par un long voyage vers Maurice qui fait bien sûr escale à Aden, où l’on retrouve Rimbaud mais cette fois sur son lit de souffrance, puis par la quarantaine proprement dite, due à une épidémie de variole qui s’est déclenchée sur le bateau. Les passagers, dont le narrateur Léon sont alors installés dans une attente qui ne peut se nourrir que d’une lente et longue exploration d’une île, et d’une rencontre de l’autre : les pauvres, les coolies, qui ont été souvent abandonnés sur cette île depuis bien plus longtemps. Le style de Le Clézio se révèle dans la description de cette attente : accumulation de petites phrases sèches, comme si le souffle était suspendu, l’angoisse du personnage étant à peine devinée sous cette progression méticuleuse du texte, rythme en accord à la fois avec le battement régulier des vagues et le va et vient permanent qu’adopte le narrateur, partagé qu’il est entre la fascination que lui inspire le camps des Doms (où figure la belle figure de Suryavati) et la répulsion qu’il éprouve pour le camp des siens.
Ce roman à lui seul, est exemplaire, de la démarche de Le Clézio : il s’agit de fuir l’artifice et le convenu pour développer, d’une manière manquant peut-être « d’humour », voire « d’esprit », une vision du monde pure, du monde tel qu’il a pu apparaître avant que ne soient superposées les couches de discours qui ont voulu en faire un « objet de littérature ».
Le professeur de lettres auteur de cette tribune est comme ces gens qui croient que le secret du succès auprès d’amis consiste à être « drôle » à tout prix, par l’accumulation de mots d’esprit qui finissent par lasser, alors que ce que l’on attend d’échanges avec un ami est simplement une parole dépouillée d’artifices, qui dise la vérité des sentiments ou des préoccupations de l’instant.
Il y a bien sûr une poésie de ce style : elle se marque dans le rythme, comme quand, de l’accumulation due au hasard, des formes de branches et de galets sur la plage, naissent des harmonies où nous croyons voir des œuvres d’art. Le génie de Le Clézio est dans la manière de simuler ce hasard, de simuler « la Nature »-même, afin de nous faire croire que la beauté de l’œuvre est due à la seule beauté des choses (et des personnes), alors que bien sûr, il intervient dans cette description du Monde à la façon d’un poète. C’est pourquoi la vision du monde qu’il nous donne est si puissante, et porte en elle un tel message d’espoir : espoir en la possibilité d’un monde qui serait tel que l’écrivain nous le décrit, avec ces êtres humains rejetés qui viendraient enfin occuper le devant de la scène, nous faisant découvrir à nous-mêmes notre propre humanité, ainsi que le fait, pour le narrateur, Suryavati dans « La Quarantaine ».


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Voyage au pays des arbres - 1978



Solitaire, un garçon rêve voyagé, il va donc à la forêt a la découverte des arbres, en essayant de les comprendre. En premier il essaie de comprendre un vieux châtaignier on le regardant plus profondément. A tout moment il va réussir écouter parler les arbres, depuis lors, il va établir des liens d'amitié qui l'a amené à se sentir plus jamais seul.


Résumé du livre lullaby


Un matin du mois d'octobre, Lullaby décide de ne plus aller en cours. Elle écrit à son père, glisse dans un sac quelques objets et, empruntant le chemin des contrebandiers, part en direction de la plage. Un petit garçon qui revient de la pêche, une jolie maison grecque, mais surtout le soleil et la mer remplissent ses journées d'ivresse et de liberté. Un jour, pourtant, il faut revenir à l'école. Qui donc voudra croire à son étrange voyage ? Une rêverie adolescente lumineuse et poétique, une héroïne en quête de liberté. Retrouvez l'immense talent d'écrivain de J.M.G. Le Clézio, auteur contemporain majeur.

Le mer.......


le histoire des vacances


L'essort de l'automobile et de la caravane a égallement été un moyen de partir en vacance.
Au
XIXe siècle, les vacances étaient une valeur essentiellement aristocratique et bourgeoise : c'est le temps où les riches ne font rien (vacance veut dire "vide"). Ce sont les Anglais qui, les premiers, ont utilisé les vacances pour voyager, pour des raisons sanitaires et culturelles (la Côte d'Azur vers 1880). À partir de la fin des années 1940, avec l'apparition des voitures populaires, les vacances deviennent au contraire un moment où l'on bouge, où l'on voyage. Avec l'essor de la publicité, c'est maintenant quand on ne fait rien, quand on reste chez soi, qu'on pense avoir manqué ses vacances.
Quelques dates importantes :
1936, en France, les premiers congés payés, introduits par le gouvernement du Front populaire
1956, en France, 3e semaine de congés payés
1969, en France, 4e
1981, en France, 5e.

Voyage à Rodrigues

Voyage à Rodrigues est un roman de Jean-Marie Gustave Le Clézio. Il fait suite à un autre roman, Le Chercheur d'or. C'est un voyage sur les traces du grand père de l'auteur.
À la charnière des pages 44 et 45, une phrase englobe des idées et une formulation emblématique de la pensée de JMG Le Clézio. Un parallèle intéressant est fait entre d'une part les ancêtres libres qui voyageaient dans un monde exempt de frontières et d'autre part le peuple des oiseaux de mer.
"Le chercheur de chimères laisse son ombre après lui." C'est ainsi que JMG Le Clézio qualifie ce grand-père qui l'intrigue tant, qu'il traque sur ce caillou de l'océan indien qu'est l'île Rodrigues. Voyage initiatique s'il en est, à la rencontre de ses racines, sur les traces de ce grand-père qui croyait tant à la chimère, à 'l'île au trésor' qu'il y a consacré toute une partie de sa vie.
L'île Rodriges, à deux encablures de La Réunion et de l'île Maurice dont elle dépend, il la décrit comme "issue de la mer, portant sur elle l'histoire des premières ères : blocs de lave jetés, cassés, coulées de sable noir, poudre où s'accrochent les racines de vacoas comme des tentacules." Pour lui, c'est le bout du voyage. Pourquoi ce voyage à Rodrigues ? s'interroge-t-il. "N'est-ce pas comme pour le personnage de Wells, pour chercher à remonter le temps ?" Il se demande aussi comment un homme, son grand-père, a pu endurer pareilles conditions de vie, pareille solitude, comment définir cette obsession, cerner avec des mots 'cette fièvre du chercheur d'or', "le langage est un secret, un mystère", remarque-t-il en écrivain qui y a lui-même été confronté, mais celui de son grand-père est particulier, avec "la géométrie comme premier langage", fait de bribes, constitué au fur et à mesure de se recherches.
Ceci en dit long sur l'homme car "il n'y a pas d'architecture sans écriture". Cette obsession, cette recherche harassante d'un trésor hypothétique, c'est avant tout la quête d'un bonheur perdu après la vente de son domaine Euréka à Maurice et l'errance de la famille. Cette quête sonne comme une revanche, s'inscrit dans le destin de cette famille car "s'il n'y avait eu Euréka, si mon grand-père n'en avait été chassé avec toute sa famille, sa quête de l'or du Corsaire n'aurait pas eu de sens. Cela n'aurait pas été une aventure aussi inquiétante, totale". Le Clézio est frappé par ce contraste entre l'obsession solitaire de son grand-père et la guerre qui fait rage en Europe et dans le monde, c'est le rêve irréalisable comme le monde qui s'enfonce dans la guerre, qui impose sa présence inquiétante. "Comment oublier le monde, écrit-il, peut-on chercher le bonheur quand tout parle de destruction ?" C'est ainsi : "Le monde est jaloux... il vient vous retrouver là où vous êtes, au fond d'un ravin, il fait entendre sa rumeur de peur et de haine... "
Lui aussi, l'auteur, le petit-fils, se sent floué par ce voyage : "Maintenant je le sais bien. On ne partage pas les rêves".

jeudi 4 juin 2009

Le procés Verbal

Le premier roman de l'auteur, qu'il rédige à l'âge de vingt-trois ans. Une sorte de 'roman-puzzle' d'après ses dires. Adam Pollo vit retranché dans une maison abandonnée. Est-ce un évadé d'un hôpital psychiatrique ? Ou encore un déserteur ? Toujours est-il qu'il entretient un rapport particulier avec le monde qui l'entoure...

J-M. G. LE CLÉZIO. Celui qui n'avait jamais vu la mer, 1978La

mer était belle ! Les gerbes blanches fusaient dans la lumière, très haut et très droit, puis retombaient en nuages de vapeur qui glissaient dans le vent. L'eau nouvelle emplissait les creux des roches, lavait la croûte blanche, arrachait les touffes d'algues. Loin, près des falaises, la route blanche de la plage brillait. Daniel pensait au naufrage de Sindbad, quand il avait été porté par les vagues jusqu'à l'île du roi Mihrage, et c'était tout à fait comme cela, maintenant. Il courait vite sur les rochers, ses pieds nus choisissaient les meilleurs passages, sans même qu'il ait eu le temps d'y penser. C'était comme s'il avait vécu ici depuis toujours, sur la plaine du fond de la mer, au milieu des naufrages et des tempêtes.Il allait à la même vitesse que la mer, sans s'arrêter, sans reprendre son souffle, écoutant le bruit des vagues. Elles venaient de l'autre bout du monde, hautes, penchées en avant, portant l'écume, elles glissaient sur les roches lisses et elles s'écrasaient dans les crevasses. Le soleil brillait de son éclat fixe, tout près de l'horizon. C'était de lui que venait toute cette force, sa lumière poussait les vagues contre la terre. C'était comme une danse qui ne pouvait pas finir, la danse du sel quand la mer était basse, la danse des vagues et du vent quand le flot remontait vers le rivage.




http://www.lescorriges.com/article-2842--le_clezio__celui_qui_navait_jamais_vu_la_mer.php

Resumé de le livre: " L'inconnu sur la terre" de Le Clézio

C'est ici toute l'esthétique de l'auteur qui est présentée. De quelle manière ciseler un langage au-delà des mots, un 'langage-son' ou un 'langage-lumière' qui restituerait le merveilleux de l'univers ? Cet ouvrage constitue une véritable ode à la vie et aux éléments.

resumé de le livre " Poisson d'or" de le Clézio

'Quem vel ximimati in ti teucucuitla michin.' Ce proverbe nahuatl pourrait se traduire ainsi : 'Oh poisson, petit poisson d'or, prends bien garde à toi ! Car il y a tant de lassos et de filets tendus pour toi dans ce monde.' Le conte qu'on va lire suit les aventures d'un poisson d'or d'Afrique du Nord, la jeune Laïla, volée, battue et rendue à moitié sourde à l'âge de six ans, et vendue à Lalla Asma qui est pour elle à la fois sa grand-mère et sa maîtresse. A la mort de la vieille dame, huit ans plus tard, la grande porte de la maison du Mellah s'ouvre enfin, et Laïla doit affronter la vie, avec bonne humeur et détermination, pour réussir à aller jusqu'au bout du monde.

mercredi 3 juin 2009

la mer

Le terme générique de mer recouvre plusieurs réalités et peut désigner une grande étendue d’eau salée, une grande étendue d’eau salée différente des océans et une grande étendue sombre à la surface de la Lune.

Les définitions

Grande étendue d’eau salée

Cette définition confond les océans, les mers fermées ou ouvertes ainsi que les grands lacs salés. On la retrouve dans un contexte historique (du temps de Christophe Colomb, l'océan Atlantique porte le nom de mer océane) ou familier (opposition de la mer et de la montagne dans les vacances, la mer est bonne ? pour évoquer la température de l'eau aussi bien océanique que maritime).

Grande étendue d’eau salée différente des océans
Cette définition plus géographique apporte un classement dans les étendues d'eau salée. Les océans sont les plus grandes étendues d'eau salée. Viennent ensuite les mers de tailles variables. Les mers peuvent être ouvertes ou fermées c'est-à-dire en contact ou non avec les océans. Si elle est entourée quasiment de tous côtés par des terres, comme la mer Noire, elle est qualifiée de mer intracontinentale ou intercontinentale, tandis qu’une mer largement ouverte sur l’océan, comme la mer de Chine, est une mer bordière ; elle est dite épicontinentale quand elle recouvre un plateau continental, comme la mer du Nord.
Si la mer est en contact avec un océan elle se distingue de ce dernier par sa position géographique généralement enclavée entre des masses terrestres ou simplement limitée par le plateau continental. Ex. : La Manche communique avec l’océan Atlantique par la mer Celtique, mais elle s’en distingue par sa position médiane entre les côtes sud de l’Angleterre et les côtes nord de la France. Une mer en contact avec un océan peut se distinguer par des conditions physiques particulières. Ex. : la Méditerranée communique avec l’océan Atlantique par le détroit de Gibraltar. Elle se distingue de l’océan par sa position enclavée entre l’Europe, l’Asie (Proche-Orient) et l’Afrique et par des conditions maritimes différentes (différentiel de température entre l’océan et la mer, faune et flore distinctes, marée de plus faible amplitude pour la Méditerranée...). Autre exemple : la mer des Sargasses avec son accumulation d’algues brunes au large de la Floride se distingue de façon arbitraire de l’océan Atlantique.
Le terme de mer est aussi utilisé pour désigner certains grands lacs, en particulier lorsqu’ils n’ont pas de cours d'eau dans lesquels ils se déversent. C’est le cas par exemple de la mer Caspienne ou encore de la mer d'Aral. On parle alors souvent de mer fermée.

Grande étendue sombre à la surface de la Lune
Enfin, les grandes plaines lunaires sombres, situées en majorité sur la surface visible de la Lune, satellite naturel terrestre, sont par convention dénommées "Mers" (ex : Mer de la Tranquillité). Ces grandes plaines basaltiques avaient en effet été considérées comme des étendues d’eau par les premiers astronomes, avant l’utilisation de la lunette par Galilée pour l’observation du ciel.

Définition selon le droit international
En droit international, on appelle « mer » l’espace situé au-delà de la laisse de basse mer.
La mer comprend :
le fond marin (parfois dénommé plancher océanique et son sous-sol
la colonne d’eau et la surface
l’espace aérien surjacent.

Physique
Les mouvements de la mer
La mer est en perpétuel mouvement. Dans l’antiquité, celui-ci était attribué à des divinités : les colères de Poséidon, les jeux des Néréides, les monstrueux Charybde et Scylla.
Les mouvements de la mer sont complexes ; pour mieux les analyser, ils sont décomposés en mouvements élémentaires, dont les causes et les lois peuvent être étudiées séparément.
On distingue des mouvements ondulatoires, sous forme d’oscillations verticales :
la houle est provoquée par le vent ; sa période est de l’ordre de la seconde ou de la dizaine de seconde et son amplitude peut atteindre plusieurs dizaines de mètres.
le clapotis est le mouvement que l’on constate dans un port, c’est la combinaison des houles réfléchies sur les parois.
les seiches, constatées dans les ports et les bassins ; d’une période variant d’une minute à plusieurs minutes, leurs amplitudes sont faibles (quelques dizaines de centimètres).
la marée est due à l’attraction de la lune et du soleil ; sa période est d’environ 12 heures, et son amplitude, très variable en fonction du lieu géographique, peut atteindre plus de dix mètres.
Les mouvements des courants sont des déplacements horizontaux.
Les grands courants ont pour origine des différences de densité de l’eau de mer (due à des différences de salinité ou de température). Ils sont considérés comme constants.
Des courants plus localisés sont engendrés par le vent ou par les marées. Ils peuvent prendre un caractère giratoire et engendrer de grands tourbillons comme le célèbre Saltstraumen (Maelstrom).
Des mouvements isolés peuvent être causés par des phénomènes catastrophiques (séismes, éruptions volcaniques, gli
ssements de terrain) sous forme de tsunamis, d’ondes solitaires ou solitons.

Salinité
Une caractéristique de l’eau de mer est bien sûr d’être salée. Cette salinité est de l’ordre de 37 en Méditerranée, et environ 35 dans les océans. Il y a donc un kilogramme de sel dans 30 à 35 litres d’eau de mer.
Le sel de mer est un composé dont le nom complet en chimie est chlorure de sodium. Il tend à se dissoudre dans l’eau jusqu’à une concentration de saturation de 359 g/l. Si on tente d’augmenter la concentration au-delà de cette valeur, par évaporation de l’eau, une partie du sel revient à l’état solide (solidification ou cristallisation) et se dépose. La valeur de la salinité des mers étant largement inférieure, le sel ne se dépose pas au fond des mers. Comme il ne s’évapore pas non plus, il est piégé dans la mer.
Certains sols et roches continentales contiennent du sel. Lorsque ces roches sont exposées à la pluie ou aux écoulements d’eau souterrains, une partie du sel sera dissous et rejoindra les rivières puis la mer. Étant donné que ce sel ne reste pas mais est constamment évacué, la salinité des rivières restera la plupart du temps très basse.
Les dépôts de sel peuvent se faire naturellement lorsque la concentration en sel d’une mer ou d’un lac salé a augmenté au-delà de la saturation. Cela peut se produire dans des zones continentales où il n’existe aucun écoulement vers les océans, comme la Mer Morte.
Un autre cas est celui de la Méditerranée, qui à certaines époques géologiques a fonctionné comme un marais salant : sa liaison avec les océans au détroit de Gibraltar étant plus étroite, elle ne permettait pas les échanges d’eau dans les deux sens comme cela se produit actuellement. D’autre part, l’évaporation étant plus forte que les précipitations et apports d’eau douce (ce qui est toujours le cas), c’est donc un apport océanique qui compensait le déficit. Il y avait donc une entrée de sel qui n’était compensée par aucun export. Cela a entraîné des dépôts de sel très importants au fond de la Méditerranée et a semble-t-il eu également une influence sur la salinité des océans. En effet l’estimation de l’apport de sel à l’océan global par l’ensemble des rivières au cours des temps géologiques est supérieure d’au moins un ordre de grandeur à la masse de sel dissoute dans les océans.~

Niveau des mers
Le niveau des mers s'élève, notamment sous l'effet de la fonte des glaces continentales et une dilatation thermique de l'eau provoquée par le réchauffement du climat. L'élévation du niveau des mers constitue un grave défi pour toutes les populations côtières ainsi que pour l'économie de nombreux pays.
La mesure précise du niveau des mers est possible depuis 1993 grâce à des satellites (Topex-Poséidon, puis Jason-1 et Jason-2)
Cependant, les physiciens ont remarqué que le niveau des océans monte moins vite que ce que la fonte des glaces ne le laisserait supposer. Selon une étude publiée dans la revue Global and planetary change vers novembre 2008, le niveau des mers a monté de 3,3 mm par an de 1993 à 2003 et de 2,5 mm par an depuis 2003. L'étude attribue ce décalage au réchauffement plus lent des mers.
Depuis 2003, la fonte des glaces contribue pour 1,9 mm par an à la montée des mers, pour moitié due à la fonte des deux calottes pôlaires et pour moitié à la fonte des glaciers d'altitude.


Mer et société
Aspects économiques
Le mer constitue une ressource économique majeure pour les régions côtières : pêche, tourisme, transport et logistique (activité portuaire), salines.

Aspects culturels
La haute mer, comme la montagne, ont longtemps majoritairement été vus par les hommes comme des milieux hostiles et dangereux, servant essentiellement de réserve de ressources naturelles (en particulier de protéines à travers les poissons). Cette donnée semble avoir été modifiée en occident avec le mouvement du préromantisme de la fin du XVIIIe siècle, puis du romantisme du début XIXe siècle. La beauté de la mer à travers ses aspects naturels a alors été célébrée par les poètes : son apparence infinie, la force de ses tempêtes, etc.
La mer s'est alors parée de certaines vertus humaines, telle la liberté (Le fameux "homme libre, toujours tu chériras la mer" de Baudelaire).

La journée de la mer
La Commission européenne a proposé la date du 20 mai pour célébrer la mer en Europe, à partir de 2008, pour valoriser la culture et le patrimoine maritime. Cette journée pourra se traduire par des opérations "portes ouvertes" (ports ouverts), des actions environnementales impliquant notamment musées et aquariums, conférences, etc. la Commission fournissant gratuitement des informations et brochures sur cette initiative.

dimanche 31 mai 2009

Celui qui n'avait jamais vu la mer




BONHEUR

Nous naissons à la vie et cherchons le bonheur.

Mais, mais qu’est-ce sentiment et quelle est sa valeur ?

Quelles sont les règles de l’art d’être heureux ?

Est- ce que peut connaître la joie celui qui veut ?

Méditons et réfléchissons un tout petit peu !

Ce beau sentiment de plénitude et de paix,

Durable ou un petit instant inoubliable,

Envahit l’esprit et le cœur gai et aimable :

Le temps d’avoir reconnu son identité,

Le temps d’avoir vu se réaliser ses rêves,

Le temps d’avoir profité, joui et ri sans trêve

Le temps d’avoir vécu l’amour et sa liesse,

Le temps d’avoir bu son nectar jusqu’à l’ivresse,

Le temps d’avoir goûté, offert ses élixirs

Sans réticence aucune, à tous, avec plaisir.


Ce beau sentiment de plénitude et de paix,

Durable ou un petit instant inoubliable,

Envahit l’esprit et les cœurs braves et serviables :

Il procure une paisible satisfaction

A qui a concouru à l’illumination

De sa communauté et de l’humanité,

A qui a lutté contre l’inégalité,

La haine, les guerres et toute la pollution,

A qui a exercé ses droits, choisi ses lois

En toute foi, conscience et toute liberté


Ce beau sentiment qu’on appelle le Bonheur

Qui éclaire et embellit les yeux et le cœur

Ne souffre ni égoïsme ni jalousie,

Renie la méchanceté et l’hypocrisie,

L’envie, l’avidité et la cupidité.

Il abhorre qui se soumet, attend et dort,

Qui jamais n’agit, se plaint toujours de son sort.

Il n’aime ni les crocs ni les griffes affilés.





http://images.google.pt/imgres?imgurl=http://farm4.static.flickr.com/3222/2974476594_ce67f166b5.jpg&imgrefurl=http://samialamin.over-blog.fr/archive-02-2009.html&usg=__HfjN6X-V4SLC0V2i3mRUUE-kpQQ=&h=375&w=500&sz=153&hl=pt-PT&start=14&tbnid=0cVnqRMsKeCNoM:&tbnh=98&tbnw=130&prev=/images%3Fq%3Dcelui%2Bqui%2Bn%2560avait%2Bjamais%2Bvu%2Bla%2Bmer%26gbv%3D2%26hl%3Dpt-PT

La mer...

La mer, pour moi s`est une vieille habitude d`été, auquel je n`arrive pas a m`en passer. Le bruit lent des vagues, me transmis de la paix. Mais par contre j`ai peur de me pendre en plein milieu de la mer, m`effraie et m`amène à avoir peur du fond de l`eau. Si on utilise la plage d`une bonne manière, elle se tourne une des meilleures formes de se distraire. Mais par contre je ne partage pas la même obsession de la mer avec Daniel.



Écrit par : Ana Pinto 11ºF
Traduit par: Marcelo Pinto 11ºE

samedi 30 mai 2009

resumé de " celui que n'avait jamais vu la mer"

Daniel ne parle presque pas et n'a pas d'amis.On dirait qu'il dort les yeux ouverts. Il a l'air de venir d'ailleurs. Il aurait pu s'appeler Sindbad le Marin, dont il a lu les aventures, le seul livre qu'il connaisse par cœur : son regard ne s'anime que lorsqu'on lui parle de mer et de voyages. Mais la mer, il ne l'a jamais vue. Alors, n jour de novembre, sans rien dire à personne, il s'en va pour ne plus jamais revenir.

samedi 16 mai 2009


Résumé du conte : « Celui qui n`avait jamais vu la mer »

De temps en temps, Daniel s'arrêtait, face à l'horizon, et il regardait les hautes vagues qui cherchaient à passer par-dessus les brisants. Il respirait de toutes ses forces, pour sentir le souffle, et c'était comme si la mer et l'horizon gonflaient ses poumons, son ventre, sa tête, et qu'il devenait une sorte de géant. Il regardait l'eau sombre, au loin, là où il n'y avait pas de terre ni d'écume mais seulement le ciel libre, et c'était à elle qu'il parlait, à voix basse, comme si elle avait pu l'entendre; il disait : « Viens ! Monte jusqu'ici, arrive ! Viens ! »

Détails
Auteur :Jean-Marie Gustave Le Clézio
Editeur : Gallimard-Jeunesse
Collection : Folio Junior
Date de parution : 23/12/1997
Genre : LITTERATURE JEUNESSE ROMANS / CONTES / FABLES POCHE
Langue : français

vendredi 15 mai 2009

resumé de le film: " la crise"

Le même jour, Victor est abandonné par sa femme et perd son emploi de juriste. Personne autour de lui ne semble se préoccuper de son sort. La seule oreille attentive qu'il trouve est celle de Michou, un SDF rencontré dans un café, et qui va vivre à ses crochet.Au cinéma á 27 de mai.

resumé de le livre: " Les petits- enfants du siécle" de Christiane Rochefort

Josyane de Bagnolet est née le 2 août. Après elle il y a eu encore dix enfants. Les uns après les autres, apportant en prime à leurs parents un tas d’électroménagers, tels que la machine à laver, le frigidaire, la télé, la voiture et le prix Cognac ! Josyane les élèvera tous. C’est une vraie petite maman, tandis que sa mère ne fait que penser à engendre pour gagner les allocations familiales. Chaque enfant est égal à un nouvel électroménager. Nous sommes dans les années 60, il faut reconstruire la France, et les alentours de la capitale française se transforment dans un tas de béton avec ses blocs d’appartements. Les seules distractions de la petite Josyane sont les courses et ses devoirs le soir sur la table de la cuisine. Elle n’a que deux amis. Nicolas, le petit frère qui comprend tout, avec qui elle a une grande complicité. Guido, le maçon, né sur les collines italiennes, est celui qui lui fait découvrir l’ amour. L’amour de Guido bouleverse la vie de Josyane, il en châsse toute l’obscénité et l’insanité.
Plus tard elle a des aventures avec quelques autres garçons, puisque Guido l’a quittée. Elle l’a bien essayé de rencontrer. Elle a même entrepris le vol d’un scooter et pour cela elle s’est jetée dans les bras de Didi. Jo, comme on l’appelle, a eu plusieurs aventures amoureuses avant de rencontrer son grand amour : Philippe. Un jeune homme de vingt-deux ans qui était monteur de télévisions. Il gagnait bien sa vie. Jo et Philippe se sont rencontrés à l’hôpital quand Jo sortait avec le dernier poussin de la famille dans les bras. Peu à peu ils se sont aimés et à la fin de l’histoire, Jo s’est retrouvée enceinte de Philippe, et ils projetaient de vivre ensemble à Sarcelles qui semblait un lieu plus plaisant que Bagnolet.

la lecture

Lecture


La lecture est l’activité de compréhension d’une information écrite. Cette information est en général une représentation du langage sous forme des symboles identifiables par la vue, ou par le toucher (Braille). D’autres types de lecture ne s’appuient pas sur le langage par exemple celle de partitions de musique ou de pictogrammes.
D’autres acceptions du nom « lecture » ou du verbe « lire » s’« entendent » dans un sens plus large : lire les signes des temps.

Histoire

On pourrait penser que l’histoire de la lecture est la même que celle de l’écriture : on peut estimer que les premiers hiéroglyphes furent dessinés il y a 5 000 ans, les alphabets phonétiques les plus anciens ont environ 3 500 ans.
Pourtant, l’évolution des supports a également eu une grande influence. Les premiers ouvrages étaient écrits sur des rouleaux de papyrus enroulés en volumen dans un cylindre. Ils n’autorisaient donc qu’une vision partielle du texte à lire.
À partir du IIe siècle au IVe siècle, l’introduction du parchemin permet la rédaction des ouvrages en codex composés de feuilles pliées et cousues ensemble. Le livre ne subira alors pratiquement plus de modification de structure. Cette nouvelle présentation permet de consulter les ouvrages de façon moins linéaire : il devient possible de feuilleter pour accéder directement à un passage du texte.
Jusqu’aux environs du Xe siècle les mots étaient écrits les uns à la suite des autres, sans blancs ni ponctuation (scriptio continua) :
UNETELLEECRITURENEFAVORISEPASLADETECTIONRAPIDEDESMOTSETOBLIGEAUNDECHIFFREMENTLABORIEUXLETTREALETTREDESOUVRAGESLAVITESSEDELECTUREESTDONCTRESLENTE
La lecture à haute voix était quasi systématique. Si des textes datant du Ve siècle avant J.C. attestent que la lecture silencieuse était pratiquée en Grèce, elle resta probablement exceptionnelle pendant de longs siècles. Dans ses Confessions, Augustin d'Hippone relate sa stupéfaction quand il voit Ambroise de Milan pratiquer la lecture silencieuse. La lecture demeure une activité collective dans les milieux bourgeois jusqu’au milieu du XVIIIe siècle. Parmi les ouvriers, le roman-feuilleton continue d’être lu à voix haute jusqu’au lendemain de la Première guerre mondiale. En Europe, la lecture orale, parfois chantée ou psalmodiée occupe une place centrale aujourd’hui encore dans les cérémonies des religions juive, chrétienne et musulmane. La vitesse de parole permet de lire environ 9 000 mots à l’heure. Un pratiquant moyen de la lecture rapide (et donc silencieuse) est environ trois fois plus rapide.
Au cours du XIXe siècle, la plupart des pays occidentaux s’engagent dans l’alphabétisation de la population. Elle se généralise un peu plus tôt dans les pays de religion protestante, où chacun doit être capable de lire la Bible.

Principe physiologique
Le processus physiologique de la lecture a été étudié pour la première fois à la fin du XIXe siècle par Emile Javal, directeur du laboratoire d’ophtalmologie de l’université de la Sorbonne. La lecture n’est pas un balayage continu du texte mais une succession de photographies : pendant 250 millisecondes l’œil fixe un ensemble de lettres puis l’œil se déplace en 25 millisecondes vers un nouveau groupe de lettres. La vitesse de déplacement est relativement constante d’un individu à l’autre. Par contre, alors qu’un lecteur lent ne peut fixer que cinq à dix lettres, un bon lecteur peut fixer plus d’une vingtaine de lettres à la fois. Des mesures sur des lecteurs chinois, japonais ou arabes ont montré que l’alphabet utilisé n’avait pas d’influence majeure sur le mécanisme de la lecture.
La pause de l’œil lors de la « photographie » s’appelle un point de fixation. La mesure du nombre de lettres perçues simultanément est nommée l’empan.
L’apprentissage de la lecture
La lecture est un des apprentissages essentiels de l’école primaire avec l’écriture et les mathématiques, et le premier but de la scolarité obligatoire.
L’apprentissage de la lecture est un sujet qui a intéressé de nombreux pédagogues. Après des années de controverses, il semblerait qu’aucune des différentes méthodes d’apprentissage n’apporte un avantage décisif. Pour certains spécialistes, si leur influence est marginale c’est parce que dans aucune d’entre elles on ne retrouve ce qui constitue l’acte même de lire.



Techniques

Le repérage consiste à retrouver rapidement une information en se basant sur les ressources typographiques du texte. Il est particulièrement adapté aux ouvrages comme les dictionnaires ou les annuaires et aux textes avec un plan très hiérarchisé.
L'écrémage est lui utilisé quand la structure du texte n’est pas suffisamment marquée. Il consiste à lire le texte en diagonale en s’arrêtant sur les mots clefs porteur d’information.
La lecture rapide combine des stratégies appuyées sur la technique de l’« écrémage » et la lecture verticale de lignes entières saisies d’un seul coup d’œil chacune à leur tour. L’œil doit rester à une distance suffisante de la page.
La rapidité et la précision des mouvements de l’œil sont essentielles, c’est pourquoi l'oculométrie cognitive est utilisée pour l’étude des performances de lecteurs.

Illettrisme

Pendant longtemps, la lecture reste réservée à une élite.
Pour l’UNESCO, l’analphabétisme est l’incapacité de lire et d’écrire des textes simples en rapport avec la vie quotidienne. En 1980 on estimait que 30% de la population mondiale était analphabète. Dans les pays industrialisés, environ 4% de la population souffre d’illettrisme: bien qu’ayant appris à lire, ces personnes en ont progressivement perdu l’habitude. Toutefois, de nombreuses polémiques existent sur les critères définissant ces populations. Les chiffres peuvent varier du simple au triple. On restera donc prudent sur les estimations quantitatives. Le terme d'« illettrisme » a été crée en 1978 par l’association ATD Quart Monde afin de décrire la situation des personnes qui ayant pourtant été scolarisées, n’ont pas la capacité d’utiliser l’écrit d’une manière aisée. Ce terme est en concurrence avec celui d’alphabétisation fonctionnelle que l’on trouve hors des frontières françaises. Le terme de « littératie » prend actuellement une place plus importante. Il pose de manière explicite la question des capacités à traiter l’écrit dans « une économie de la connaissance ». Si la question de l’alphabétisation est portée par l’UNESCO, celle de la littératie est portée par l’OCDE.
On estime entre 10 et 14% la proportion de personnes âgées de 18 à 65 ans en difficulté de lecture en France (enquête Information et Vie Quotidienne de l'Insee). Ce "taux d'illettrisme" est beaucoup plus élevé que ceux des enquêtes de l'Insee d'il y a une dizaine d'années.
La dyslexie est un trouble fonctionnel de l’apprentissage de la lecture.

Lecture en peinture

L’histoire de la lecture se lit aussi à travers les œuvres de peintres qui nous offrent des scènes différentes et suggestives de l’acte de lire. On a des scènes de lecture individuelle, collective, semi-collective. Des scènes de lecture publique et privée. Ces tableaux dessinent des portraits différents des lecteurs et de leurs modes de lire. On peut aussi y trouver des lectorats féminins, masculins, mixtes ou encore qui appartiennent à plusieurs âges. La lecture à haute voix y apparaît comme l’image opposée de celle de la lecture silencieuse. Il suffit, par exemple, d’observer les tableaux ci-dessous pour distinguer des représentations différentes des lectrices et des modes de lecture.

jeudi 14 mai 2009

la mer c'est dégueulasse, les poissons baisent dedans!!!

La mer c'est dégueulasse, les poissons baisent dedans !
Euh, en fait, pas du tout, c'est plutôt au dessus que c'est dégueulasse, les touristes et certains autochtones n'ayant pas trop de scrupules à laisser leurs ordures partout où ils passent (bon, on m'a dit qu'il fallait voir le côté positif d'abord, la capote usagée là sur la plage, ça veut au moins dire qu'ils se sont protégés :-p).
J'adore les aquariums, le monde sous-marin me fascine. Partout où je vais je visite l'aquarium de la ville s'il y en a un. Hier j'ai eu l'occasion d'être dans l'aquarium, avec mon premier baptême de plongée sous-marine. Après quelques moments d'hésitation (s'habituer à respirer sous l'eau, apprendre à enlever l'eau qui envahissait tout le temps mon masque sans remonter fissa à la surface, gérer l'équilibre, éviter de foncer mains devant sur le gros oursin là-devant, etc.), j'ai pu passer une vingtaine de minutes sous l'eau à admirer le récif coralien et la faune sous-marine du Caillou — raie manta, murène, perroquets, loche, oursins diadème, holothuries, anémones et des dizaines d'autres espèces que ma mémoire de poisson rouge n'a pas retenu.
C'était sur l'îlot Amédée, au bord d'une réserve naturelle protégée peuplée principalement sur sa partie émergée d'oiseaux et de touristes japonais, où l'on peut également admirer le phare Amédée (style Napoléon III :D,
146 ans au compteur tout de même, dernier phare métallique français en existence). Mon homme dit qu'il a été livré là par erreur, à Port de France au lieu de Fort de France, mais je ne trouve pas trace d'un tel gag (au contraire, le phare semblait bien destiné à la Nouvelle-Calédonie), sinon qu'on a renommé quelques années plus tard Port de France en lui donnant le nom Kanak de Nouméa pour éviter la confusion postale avec la ville de Martinique.
Prochaine étape, passer les certifications nécessaires pour pouvoir plonger en binôme avec Eric, parce que les descriptions qu'il m'a fait des plongées ici font rêver, et parce qu'on voit toujours mieux les choses à deux que tout seul.

jeudi 16 avril 2009

Biographie

Jean-Marie Gustave Le Clézio naît à Nice en 1940. Il est le fils de Raoul Le Clézio, chirurgien, et de Simone Le Clézio. Ses parents sont cousins germains (tous les deux ont le même grand père Sir Eugène Le Clézio) et sont issus d'une famille bretonne émigrée à l'île Maurice au XVIIIe siècle où ils acquièrent la nationalité britannique à la suite de l'annexion de l'île par l'Empire. Le Clézio se considère lui-même comme de culture mauricienne et de langue française. Il écrit ses premiers récits à l'âge de sept ans, dans la cabine du bateau qui le conduit avec sa mère au Nigeria où il va retrouver son père, qui y est resté pendant la Seconde Guerre mondiale. L'écriture et le voyage resteront dès lors indissociables sous la plume de J.M.G le Clezio.
Il effectue ses études au collège littéraire universitaire de Nice, à Aix-en-Provence, puis à Londres et à Bristol. En 1964, il rédige un mémoire pour l'obtention du diplôme d'études supérieures sur le thème de « La Solitude dans l'œuvre d'Henri Michaux. »
Dès 23 ans, il devient célèbre lorsque paraît Le Procès-verbal, récit esthétiquement proche de L'Étranger d'Albert Camus et des recherches narratives du Nouveau Roman, baigné par le climat de la Guerre d'Algérie finissante, couronné par le prix Renaudot en 1963.
En 1967, il fait son service national en Thaïlande en tant que coopérant, et est rapidement expulsé pour avoir dénoncé la prostitution enfantine. Il est envoyé au Mexique afin d'y finir son service. Il participe à l'organisation de la bibliothèque de l'Institut français d’Amérique latine (IFAL), et commence à étudier le maya et le nahuatl à l'université de Mexico qui le conduiront au Yucatán. Pendant quatre ans, de 1970 à 1974, il partage la vie des Indiens Emberás et Waunanas, au Panama. La découverte de leur mode de vie, si différent de celui qu'il connaissait jusqu'alors constitue pour lui une expérience qu'il qualifiera plus tard de « bouleversante ». Après un premier mariage en 1961 avec Rosalie Piquemal (avec qui il a une fille, Patricia), il se marie en 1975 avec Jémia, originaire du Sahara occidental et mère de sa deuxième fille Alice. Ensemble, ils écrivent Sirandanes (recueil de devinettes proverbiales courantes à Maurice) et Gens des nuages.
En 1977, Le Clézio publie une traduction des Prophéties du Chilam Balam, ouvrage mythologique maya, travail qu'il avait effectué au Yucatán. Spécialiste du Michoacan (centre du Mexique), il soutient en 1983 une thèse d'histoire sur ce sujet à l'Institut d'études mexicaines de Perpignan. Il enseigne entre autres aux universités de Bangkok, de Mexico, de Boston, d'Austin et d'Albuquerque, mais en 1978 il ne peut accéder au poste de chercheur au CNRS.
À la fin des années 1970, Le Clézio opère un changement dans son style d'écriture et publie des livres plus apaisés, à l'écriture plus sereine, où les thèmes de l'enfance, de la minorité, du voyage, passent au premier plan. Cette manière nouvelle séduit le grand public. En 1980, Le Clézio est le premier à recevoir le Grand prix de littérature Paul-Morand, décerné par l'Académie française, pour son ouvrage Désert. En 1990, Le Clézio fonde en compagnie de Jean Grosjean la collection « L'Aube des peuples », chez Gallimard, dédiée à l'édition de textes mythiques et épiques, traditionnels ou anciens. Son intérêt pour les cultures éloignées se déplace dans les années 2000 vers la Corée, dont il étudie l'histoire, la mythologie et les rites chamaniques, tout en occupant une chaire de professeur invité à l'université d'Ewha.
En mars 2007, il est l'un des quarante-quatre signataires du manifeste « Pour une littérature-monde », qui invite à la reconnaissance d'une littérature de langue française qui ne relèguerait plus les auteurs dits « francophones » dans les marges ; et à retrouver le romanesque du roman en réhabilitant la fiction grâce notamment à l'apport d'une jeune génération d'écrivains sortis de « l'ère du soupçon. » Dans un entretien paru en 2001, Le Clézio déplorait déjà que « l’institution littéraire française, héritière de la pensée dite universelle des Encyclopédistes, [ait] toujours eu la fâcheuse tendance de marginaliser toute pensée de l’ailleurs en la qualifiant d'"exotique"». Lui-même se définit d'ailleurs comme un écrivain « français, donc francophone », et envisage la littérature romanesque comme étant « un bon moyen de comprendre le monde actuel. »
En octobre 2008, alors que paraît Ritournelle de la faim, inspiré par la figure de sa mère, il se voit décerner le prix Nobel de littérature. Sa première réaction est d'affirmer que la récompense « ne changera rien » à sa manière d’écrire.
Depuis de nombreuses années, il parcourt de nombreux pays dans le monde, sur les cinq continents, mais vit principalement à Albuquerque, et en France, à Nice et à Paris. Il a publié une quarantaine de volumes : contes, romans, essais, nouvelles, deux traductions de mythologie indienne, ainsi que d'innombrables préfaces et articles et quelques contributions à des ouvrages collectifs.
Il a été promu Officier de la Légion d'honneur le 1er janvier 2009.

mercredi 15 avril 2009

J.M.G. Le Clézio

Jean-Marie Gustave Le Clézio est né à Nice le 13 avril 1940. Issu d'une famille bretonne, britannique et mauricienne, Jean-Marie Gustave Le Clézio garde de ses origines un goût prononcé pour l'errance.
Licencié ès Lettres, il publie son premier roman "Le procès-verbal" à l'âge de vingt-trois ans: le livre est aussitôt récompensé du prix Renaudot. Il récidive dans cette voie et, en 1980, le prix Paul Morand lui est décerné pour l'ensemble de son oeuvre. C'est l'année même de la sortie de "Désert", épopée sublime d'une jeune descendante de touaregs, toujours considérée comme son chef-d'oeuvre. Le Clézio a en outre consacré des essais à plusieurs civilisations nomades menacées de disparaître, et avec lesquelles il a parfois partagé son existence (Indiens de Panama, Berbères du Maroc...).
Son talent de conteur et son style lumineux hissent cet auteur au rang des figures les plus importantes du paysage littéraire français.

dimanche 29 mars 2009

La domotique

Définition :
La domotique est une spécialité du bâtiment regroupant les techniques permettant de contrôler, d'automatiser et de programmer l'habitat.
C'est une discipline récente issue de l'application à l'habitat de la programmation informatique.Le mot "domotique" est utilisé depuis peu dans le language et est une contraction des mots domus (domicile en latin) et du suffixe "tique" associé à la technique.Les tâches associées à la domotique dans la maison concernent des appareils techniques alimentés électriquement:
la programmation des appareils électriques (éclairage, chauffage, audio-visuel, électro-ménager...)
Le contrôle (alarme, contrôle d'accès, température, éclairage, incendie...)

Les principes:



Le principe de la domotique est de programmer et contrôler à distance ou localement le comportement d'appareils que l'on aura intégrés dans un réseau.
source EIBA
Le réseau qui peut être câblé ou sans fil est destiné à recevoir et émettre des informations entre les unités de commande et les appareils commandés.
L'information circule dans les deux sens sur le réseau : Une unité de commande envoie des informations aux récepteurs chargés de faire effectuer une tâche précise à des appareils qui eux-même envoient vers la ou les unités de commande des informations concernant leur état.
Les informations échangées entre les différents appareils sur un réseau domotique communiquent en respectant un langage appelé protocole.Certains réseaux domotiques nécessitent des interfaces appelées passerelles chargées de faire communiquer des appareils qui communiquent via des protocoles différents (ce sont en quelque sorte des traducteurs).

Réchauffement climatique!

Le réchauffement climatique


Le réchauffement climatique tant annoncé pourrait bien avoir lieu. Cette question semblait faire l’unanimité parmi les centaines d’experts du monde entier réunis lors du Comité intergouvernemental des Nations unies sur les changements climatiques (IPCC) le 19 février 2001.La température de l’air a en effet augmenté en moyenne de 0,6°Celsius au cours du XXe siècle. Cela peut sembler très faible et pourtant : seulement 7°Celsius séparaient la période glaciaire qu’a connue notre planète il y a 20 000 ans, de celle plus chaude qu’elle a connue il y a 7000 ans ! Les premières conséquences de ce réchauffement sont déjà visibles : diminution de 10 % de la couverture neigeuse dans l’hémisphère Nord depuis les années 1960, recul des placiers de montagne, élévation de 10 à 20 centimètres du niveau des océans au cours du XXe siècle, augmentation des précipitations, des inondations ou des sécheresses, dégel du pergélisol…Aujourd’hui, quasiment tous les scientifiques s’accordent à imputer l’essentiel de cette évolution sur les dernières décennies du XXe siècle aux gaz à effet de serre produits par les activités humaines. Le principal responsable est le gaz carbonique qui représente 70 % des émissions, puis vient le méthane. Leur concentration dans l’atmosphère n’arrête pas d’augmenter depuis le début de l’ère industrielle : depuis 1750, la concentration en gaz carbonique a augmenté de 31 % et celle en méthane de 150 %. Une partie de ces gaz reste dans l’atmosphère et le reste est absorbé par les océans et les végétaux.Si aujourd’hui, l’état des connaissances scientifiques et les modèles utilisés par les climatologues ne permettent pas de faire de prédictions fines à l’échelle régionale, ils permettent de prédire globalement à l’échelle de la planète les grandes évolutions auxquelles il faut s’attendre. Or, les prévisions sont alarmistes : un réchauffement de 1,4 à 5,8°Celsius est en effet prévu d’ici à la fin du XXIe siècle, la plus forte augmentation qu’aura connue la Terre depuis environ 10 000 ans.
Mais ne nous y trompons pas. Notre planète sera plus chaude mais deviendrait aussi plus humide. Les modèles prévoient que la nouvelle répartition des pluies accentuerait encore les inégalités existantes : les régions équatoriales recevraient plus d’eau, contrairement aux régions subtropicales et méditerranéennes dont la sécheresse augmenterait et dont les ressources hydriques diminueraient. Finalement, les pays les plus fragiles vis-à-vis de leurs ressources en eau le deviendraient encore davantage.En outre, les scientifiques prévoient d’ici à 2100 la fonte partielle ou totale des glaciers, 98 % d’entre eux étant actuellement en régression., et une élévation moyenne du niveau des océans comprise entre 9 et 88 centimètres.Si rien n’est fait, certaines modifications pourraient devenir irréversibles au-delà de la deuxième moitié du XXIe siècle. Le seul moyen de freiner cette évolution est de réduire les émissions des gaz à effet de serre.

L'effet de serre

L’effet de serre est souvent hâtivement désigné comme responsable du réchauffement climatique. En réalité, l’effet de serre est un phénomène naturel lié à la présence de gaz atmosphériques, tels que le dioxyde de carbone, le méthane. qui piègent le rayonnement infrarouge émis par la Terre. Cet effet de serre permet à l’atmosphère de se maintenir à une température moyenne de 15°C et sans lui, la température moyenne de la Terre serait de l’ordre de - 18°C !Pour en savoir plus sur l’effet de serre, une animation et des explications sur le site du Commissariat à l’Energie Atomique :http://www.cea.fr/fr/pedagogie/EffetDeSerre/index.htm
Ce qui inquiète actuellement la communauté scientifique est le constat d’une augmentation continue de la concentration des gaz à effet de serre, et le fait que cet accroissement résulte des activités humaines. En effet, le dioxyde de carbone est produit en très grande quantité lors de la combustion des hydrocarbures qui constituent l’essentiel des carburants utilisés dans les centrales thermiques, pour les transports routiers, aériens et maritimes.C’est cet effet de serre additionnel induit par les activités humaines qui est responsable du réchauffement climatique observé depuis quelques années. Ceci a conduit les scientifiques à estimer qu’il y a « une influence perceptible de l’homme sur le climat global ».


http://www.science.gouv.fr/fr/dossiers/bdd/res/2148/le-rechauffement-climatique/

La domotique et l'environnement!

Domotique et environnement [modifier]
La domotique peut constituer un outil de respect de l'environnement par la maîtrise de la consommation énergétiques de l’habitat. Les nouvelles normes en matière de construction imposent une gestion de l’énergie. Ainsi, par exemple, il deviendra obligatoire de couper le chauffage lorsque l’on ouvre une fenêtre[réf. nécessaire]. L'éclairage d’une pièce peut aussi fonctionner selon la présence ou non d’un individu.
Un groupe japonais, le Sekisui Chemical Group, vend déjà des « logements avec zéro frais d’électricité et de chauffage »[1]. L'Allemagne est aussi précurseur dans ce domaine avec de nombreux modèles de maisons passives (Passivhaus) notamment dans la région de la Bavière[réf. nécessaire].
En 2008, dans une maison ordinaire (de taille moyenne), l'installation électrique coûte environ 9 000 € à 15 000 €, pour une installation classique[réf. nécessaire].
Dans cette même maison, une installation des techniques de la domotique coûtera 14 000 € à 23 000 €. La différence (5 000 € à 8 000 €) sera amortie par la suite, grâce aux économies réalisées[réf. nécessaire].
Environ 60 % du coût provient de la partie électrique (main d’œuvre électricien, nombres d’éléments lumineux, nombre de capteurs, …) et environ 40 % du coût de la partie chauffage (nombre de pièces à chauffer, nombre de radiateurs,…)[réf. nécessaire].
L’aménagement d’une maison par la domotique s’élève à 19 000 €, alors que l’équipement d’une maison traditionnelle ne revient qu’à 13 000 €. Mais, compte tenu de l’économie d’énergie procurée par la domotique, le surcoût d’investissement serait rapidement compensé (en 6 ans)[réf. nécessaire
Greenpeace

METTONS LES TOXIQUES HORS-LA-LOI !

100 000 substances chimiques sont commercialisées en Europe. Or pour 99% d'entre elles, nous n'avons aucune idée de leurs effets sur la santé et l'environnement. Certaines molécules, dangereuses sont présentes dans nos produits de consommation. L’ignorance et l'irresponsabilité ont dominé ces cinquante dernières années. Résultat : on retrouve aujourd'hui des substances chimiques industrielles dans l'écosystème le plus reculé... Jusqu'au corps humain, si bien qu'aujourd'hui les enfants naissent pollués ! Cette pollution invisible participe à la croissance de nombreuses maladies chroniques telles que certains cancers ou les troubles de la reproduction.Après plusieurs années de bras de fer avec le lobby de l’industrie chimique, la réforme Reach, un nouveau cadre européen pour la commercialisation des produits et substances chimiques est entré en vigueur le 1er juin 2006. Environ 30 000 substances chimiques doivent être évaluées dans les quinze prochaines années. Certaines substances dangereuses ne pourront plus être autorisées, c’est le « principe de substitution » pour lequel se sont battus ensemble associations et syndicats. La réglementation Reach est pleine de lacunes. Néanmoins, elle ouvre une nouvelle ère de précaution dans la gestion des produits chimiques.La campagne Toxic Tech poursuit le travail engagé sur Reach. Sur le secteur de pointe de l’électronique, il s’agit de stimuler et mettre en application concrète le principe de substitution. Greenpeace est convaincue que les fabricants ne développeront des efforts significatifs d’écoconception que lorsqu’ils endosseront individuellement la responsabilité financière des impacts sanitaires et environnementaux des produits de leurs propres marques. La « responsabilité individuelle du producteur » doit, à l’instar de Reach et de la substitution, devenir la norme internationale. Notre classement trimestriel des grandes multinationales de l’électronique œuvre dans cette direction.

http://www.greenpeace.org/france/vigitox/

joyeuses Pâques


Traditions populaires de Pâques

Dans les pays chrétiens, l’œuf de Pâques est le cadeau favori le jour de Pâques.
En Allemagne, en Suisse, en Autriche, en France dans la région d'Alsace, le département de la Moselle ainsi qu'en Martinique, Guyane et Guadeloupe, le lundi de Pâques s'accompagne d'un autre jour férié : le « Karfreitag », soit le Vendredi saint. Pâques y est considéré comme une sorte de deuxième Noël et il n'est pas rare que les gens s'offrent des cadeaux entre eux à cette occasion.
En Alsace, on confectionne un biscuit en forme d’agneau appelé « Osterlammele » ou « Lamala ». Cette tradition typiquement alsacienne du « Lammele » est attestée par le théologien catholique Thomas Murner en 1519 : le fiancé offrait un agneau pascal à sa promise. On l’offrait aussi aux enfants au retour de la messe du jour de Pâques. Après le temps du Carême, ce biscuit riche en œufs permettait d’écouler le stock d’œufs accumulé avant Pâques et dont la consommation est proscrite. L’agneau était décoré d'un étendard aux couleurs du Vatican (jaune et blanc) ou de l’Alsace (rouge et blanc).
Comme pour Noël, les Suisses et les Allemands décorent leur maison à l'approche de Pâques. Les œufs de Pâques sont apportés par le lièvre de Pâques (Osterhase). Chocolats et décorations diverses, souvent en forme de lapin, ornent ainsi les boutiques et les appartements. On y fait aussi des bouquets de Pâques sur lesquels on accroche divers sujets et des œufs peints. Les arbres dans les jardins ont droit également à une parure multicolore avec l'arrivée du printemps, les œufs et lapins poussent partout !
Les Allemands, comme les Américains, décorent des oeufs cuits durs avec de la peinture ou des feutres.
Les Américains espèrent que l’« Easter Bunny » leur apportera des lapins en chocolat et des sucreries dans un panier tressé.
En Belgique et en France, ce sont les cloches de Pâques qui apportent les œufs de Pâques. Depuis le jeudi saint, les cloches sont silencieuses, en signe de deuil. On dit qu'elles sont parties pour Rome, et elles reviennent le jour de Pâques en ramenant des œufs qu'elles sèment à leur passage.
En Italie, on attache les cloches le jour du jeudi-saint pour éviter qu'elles ne sonnent.
En Allemagne et en France, le repas de Pâques est souvent l'occasion de partager un gigot d'agneau rôti accompagné de flageolets.
En Pologne, un panier garni est préparé le vendredi, conservé sans être mangé le samedi, et bénit le dimanche par le prêtre.
En France et surtout au Québec, certains mythes populaires parlent de la cueillette de l'Eau de Pâques.
En Serbie, il y a beaucoup de rites qui plaisent aux enfants en particulier.
On colorie les œufs pour cette journée, essentiellement en rouge, mais on utilise aussi d'autres couleurs.
On s'échange ces œufs coloriés, pendant toutes les fêtes de Pâques et la semaine qui suit.
On considère que le premier œuf peint est le gardien de la maison et on le conserve.
La Pâques orthodoxe véhicule aussi une autre tradition, très populaire. Une fois les œufs coloriés ou peint, on peut choisir un œuf et le décréter comme son œuf porte-bonheur. Cet œuf servira a toquer l'œuf d'une autre personne. Si jamais votre œuf et brisé lorsque vous toquez l'œuf de « votre adversaire » vous remportez son œuf, si c'est le contraire, alors vous perdez votre œuf au profit du vainqueur, il ne vous reste alors plus qu'à choisir un nouvel œuf.
Pendant cette journée les chrétiens orthodoxes se saluent par l’exclamation « Christ est ressuscité ! » Христос васкрсе, en serbe cyrillique à laquelle on répond « Il est vraiment ressuscité ! » en cyrillique Ваистину васкрсе.
En République tchèque, les jeunes filles colorent les oeufs durs. Elles utilisent également de la cire qu' elle mettent autour de l' oeuf qui une fois l'oeuf coloré , la cire enlevée créee des motifs. Les garçons tressent avec des roseaux et des rubans colorés des fouets. Le lundi de Pâques, les garçons font le tour de leur voisinage pour "fouetter" les jeunes filles et leur demander des oeufs, à défaut un verre d'alcool.
Pâques a donné naissance au prénom Pascal.

Pâques

C'est le jour le plus saint du calendrier chrétien. Il marque la fin du jeûne du Carême.
« Pâque », de l'hébreu פסח Pessa'h « il passa [par dessus] » d'où « passage », est le nom de la fête juive qui commémore la sortie d'Égypte. D'après les Évangiles, c'est pendant cette fête juive[2] qu'eut lieu la résurrection de Jésus ; c'est pourquoi le nom a été repris pour désigner la fête chrétienne. Le mot hébreu donne en latin Pascha dont dérive le mot français après amuïssement du s et remplacement de as par un â avec un accent circomflexe.
La forme « Pâque orthodoxe » est utilisée pour désigner cette fête dans les Églises orthodoxes. Pour les autres Églises, cette forme est vieillie et la forme avec « s » lui est préférée.

Date

Pâques et les fêtes qui y sont liées se déroulent à des dates variables du calendrier grégorien (qui suit le mouvement du soleil et les saisons). Les dates contemporaines de Pâques sont les dimanches 23 mars 2008, 12 avril 2009 et 4 avril 2010 du calendrier grégorien. En fait, elles sont basées sur le calendrier lunaire, comme celui utilisé par les Juifs pour fixer notamment la date de la Pâque juive.
Après le Ier concile de Nicée en 325, il fut décidé que le calcul de la date de Pâques se ferait selon une règle fixe. Ainsi, Pâques est célébrée le dimanche après le 14e jour du premier mois lunaire du printemps. Donc le dimanche après la première pleine lune advenant pendant ou après l'équinoxe de printemps. Dans la pratique, il est plus simple de revenir aux origines : Pâques correspond au premier dimanche qui suit la première pleine lune de Printemps. En revanche, la date peut varier suivant la longitude de la ville où l'on effectue l'observation. Les catholiques choisissent Rome.
Finalement, toutes les églises acceptèrent la méthode d'Alexandrie qui place l'équinoxe de printemps dans l'hémisphère Nord le 21 mars (alors que le vrai peut intervenir un ou deux jours avant ou après).
Un problème, apparu plus tard, est la différence des pratiques entre les églises occidentales et les églises orthodoxes. Les premières adoptent le calendrier grégorien pour calculer la date de Pâques, alors que les dernières utilisent toujours le calendrier julien originel. Le Conseil œcuménique des Églises proposa une réforme de la méthode de détermination de la date de Pâques lors d'un sommet à Alep (Syrie), en 1997. Cette réforme aurait permis d'éliminer les différences de dates entre église occidentales et orientales ; elle devait entrer en application en 2001, mais échoua.
Le calcul de la date de Pâques est assez complexe et connu sous le nom de Comput. Il existe des tables traditionnelles, mais aussi des algorithmes plus mathématiques pour la retrouver. La première méthode développée par Carl Friedrich Gauss avait quelques erreurs : en 1954 (la formule donnait le 25 avril au lieu du 18 avril) et en 1981 (le 26 au lieu du 19 avril). De nombreux autres mathématiciens ont depuis développé d'autres formules. Voir des calculs détaillés dans l'article du calcul de la date de Pâques.
Les deux jours de Pâques (le dimanche et le lundi) sont reconnus comme jours fériés par la plupart des pays de tradition chrétienne, excepté aux États-Unis où Pâques est célébrée seulement le dimanche de Pâques et non pas aussi le lundi de Pâques, en revanche, le vendredi saint y est férié. En France par exemple, le lundi de Pâques est férié depuis la loi du 8 mars 1886. Dans les départements de l'Alsace et en Moselle le vendredi saint, qui précède le dimanche de pâques est également férié.

Symbolique

La lumière
Pour les chrétiens, le symbolisme de la lumière de Pâques a un sens cosmique. La référence à l'équinoxe et à la pleine lune (voir plus haut la Date de Pâques) n'est pas pour eux quelque chose de fortuit : elle est voulue par Dieu lui-même. Ce n'est qu'à l'équinoxe que le Soleil éclaire toute la Terre tandis que, au même moment, la pleine lune continue à réfléchir ses rayons pendant la nuit.
Certains symboles de la fête de Pâques sont à retrouver parmi ceux de la fête juive de Pessa'h et ont pris une autre signification par rapport au Christ. D'autres se rapportent aux épisodes relatés dans les Évangiles.

L'agneau sacrificiel

La meilleure identification provient du chapitre 53 du prophète Isaïe (versets 5 à 7) « Mais il était transpercé à cause de nos crimes, Écrasé à cause de nos fautes ; Le châtiment qui nous donne la paix est (tombé) sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie ; Et l'Éternel a fait retomber sur lui la faute de nous tous. Il a été maltraité, il s'est humilié et n'a pas ouvert la bouche, Semblable à l'agneau qu'on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent ; Il n'a pas ouvert la bouche. »
Le fils d'Abraham se transforme en fils de Dieu : « Voici : tu deviendras enceinte, tu enfanteras un fils, et tu l'appelleras du nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très–Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. » (Luc chapitre 1, versets 31 et 32). C'est d'ailleurs à cause de cette seule affirmation qu'il sera crucifié : « Les Juifs lui répondirent : Nous avons une loi, et selon la loi, il doit mourir, parce qu'il s'est fait Fils de Dieu. » (Jean 19:7).
Le bélier que trouve Abraham devient l'Agneau de Dieu : « Le lendemain, il vit Jésus venir à lui et dit : Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » (Jean 1:29)
Il ne dit rien : « Jésus garda le silence et ne répondit rien. Le souverain sacrificateur l'interrogea de nouveau et lui dit : Es–tu le Christ, le Fils du (Dieu) Béni ? » (Marc chapitre 14, verset 61)
Mais cette mort mène à la résurrection : « Jésus commença dès lors à montrer à ses disciples qu'il lui fallait aller à Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, être mis à mort et ressusciter le troisième jour. » (Matthieu 16:21) mais que l'on retrouve aussi dans (Matthieu 20:19 - Luc 9:22 - Luc 13:32 - Luc 18:33 - Luc 24:46).


Le sang
Le sang des béliers servait de signe pour épargner les Hébreux lors de la délivrance et de la sortie d'Égypte : « Quand l'Éternel traversera l'Égypte pour frapper et qu'il verra le sang sur le linteau et sur les deux poteaux, l'Éternel passera par–dessus la porte et ne laissera pas le destructeur entrer dans vos maisons pour (vous) frapper. » (Exode 12:23).
Ce même sang permet la relation avec Dieu via le Christ : « C’est pourquoi Jésus aussi, pour sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte. » (Hébreux 13:12)

L'évangile

Jésus et ses disciples,tous juifs, ont donc naturellement fêté cet évènement tout en lui donnant un sens plus profond (pour les chrétiens), car assimilant la sortie d’Égypte à la délivrance définitive de la désobéissance à Dieu,une des significations du mot péché :
« Et leurs cadavres (resteront) sur la place de la grande ville, qui est appelée dans un sens spirituel Sodome et Égypte, là même où leur Seigneur a été crucifié. » — Apocalypse, chapitre 11, verset 8

Le pain

Concernant le pain, les chrétiens sont aussi appelés à ôter le levain de leur vie. Dans l'Évangile, cela prend une signification spirituelle :
« Sur ces entrefaites, les gens s’étant rassemblés par milliers, au point de s’écraser les uns les autres, Jésus se mit à dire en premier lieu à ses disciples : Gardez–vous du levain des Pharisiens, qui est l’hypocrisie » — Luc 12:1
Ou encore dans une lettre de saint Paul :
« Il n’est pas beau, votre sujet de gloire ! Ne savez–vous pas qu’un peu de levain fait lever toute la pâte ? Purifiez–vous du vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé. Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, ni avec un levain de perfidie et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la sincérité et de la vérité. » — 1 Corinthiens, chapitre 5, versets 6 à 8

La fête

Fête religieuse

Pâques est une fête dite « d’obligation » dans l'Église catholique, c'est-à-dire qu’il est obligatoire de chômer et d'assister à la messe. Pendant longtemps, Pâques était le jour de l'année où les fidèles allaient communier, ce qui leur imposait d'aller se confesser préalablement. On employait l'expression « faire ses Pâques ». C'est aussi l'occasion pour le Pape de prononcer sa bénédiction urbi et orbi.


Les œufs de Pâques

La tradition d'offrir des œufs remonterait à l'Antiquité. Déjà, les Égyptiens et les Romains offraient des œufs peints au printemps car ils étaient le symbole de la vie et de la renaissance.
L'Église ayant instauré au IVe siècle l'interdiction de manger des œufs pendant le Carême et les poules continuant à pondre, les œufs pondus depuis le début du Carême - n'ayant pas été mangés - étaient alors décorés et offerts. De nos jours, le jeûne n'est plus observé aussi strictement mais la tradition d'offrir des œufs, y compris en chocolat, est restée.