mardi 20 janvier 2009

biographie de Nicholas Sarkozy

Nicolas Sarkozy de son nom complet Nicolas, Paul, Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa, né le 28 janvier 1955 à Paris (17e arrondissement), est un homme d'État français, président de la République française depuis le 16 mai 2007.
Il a précédemment occupé les fonctions de maire de Neuilly-sur-Seine, de président du conseil général des Hauts-de-Seine, de député, de porte-parole du gouvernement, de ministre du Budget, de ministre de la Communication, de ministre de l'Intérieur et de ministre de l'Économie et des Finances.


Origines familiales
Nicolas Sarkozy, de son nom complet Nicolas, Paul, Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa[N 1], est le fils d'Andrée Mallah et de Paul Sarközy de Nagy-Bocsa[N 2].

Issu par son père d'une famille de la petite noblesse hongroise anoblie le 10 septembre 1628 par l'empereur Ferdinand II, roi de Bohême et de Hongrie. Son ancêtre, un paysan qui s'est battu contre les Turcs, n'a pas reçu de titre de noblesse, mais le droit de faire suivre son nom[N 3]de celui de son village d'origine et l'usage d'un blason[1],[2].

La famille possédait des terres et un petit château dans le village d'Alattyán (près de Szolnok), à 92 km à l'est de Budapest. Cependant, son niveau de vie était plus modeste que Nicolas Sarkozy ne l'a souvent dit[1].

Son père né nagybócsai Sárközy Pál à Budapest le 5 mai 1928. Tout comme son propre père celui-ci exerce des fonctions électives à la mairie de Szolnok (dont celle d'adjoint au maire pour le grand-père de Nicolas Sarkozy).

À l'arrivée de l'Armée rouge en 1944, la famille est expropriée et s'exile. Après de nombreuses péripéties à travers l'Autriche et l'Allemagne, Pál Sárközy rencontre un recruteur de la Légion étrangère à Baden-Baden. Il s'engage pour cinq ans et fait ses classes en Algérie à Sidi-Bel-Abbès. Il est cependant déclaré inapte au départ pour l'Indochine, puis démobilisé à Marseille en 1948. Il francise alors son nom en Paul Sarközy de Nagy-Bocsa.

Devenu publicitaire, il rencontre en 1949 Andrée Mallah, alors étudiante en droit, qu'il épouse. Cette dernière est la fille de Bénédict Mallah, chirurgien du 17e arrondissement de Paris, issu d'une famille de Juifs séfarades chassée d'Espagne puis installée à Salonique à partir du XVIIe siècle[3], marié à Adèle Bouvier, infirmière catholique née à Lyon en 1891, issue d'une famille savoyarde devenue française en 1860.

Nicolas Sarkozy naît le 28 janvier 1955 dans le 17e arrondissement de Paris. Il a deux frères : Guillaume, né en 1951, futur chef d'entreprise dans le textile (vice-président du MEDEF entre 2000 et 2006) et François, né en 1957, qui devient pédiatre puis chercheur en biologie. Lorsque Paul Sarkozy quitte le domicile conjugal en 1959 et divorce, sa femme reprend ses études pour élever ses enfants. Elle devient avocate au barreau de Nanterre ; elle plaide dans l'affaire Villarceaux. Paul Sarkozy se remarie trois fois. De son deuxième mariage avec Christine de Ganay, il a deux autres enfants : Caroline et Pierre-Olivier, banquiers à New York.


Études et vie professionnelle
Ancien élève du lycée Chaptal (Paris 8e) qu'il a quitté pour redoubler sa sixième au Cours Saint-Louis de Monceau[4] situé rue de Monceau à Paris, Nicolas Sarkozy obtient un baccalauréat B en 1973. Sa famille s’installe à Neuilly sur Seine.

Étudiant à l’université Paris X Nanterre, il y obtient une maîtrise de droit privé en 1978 et effectue son service militaire à la base aérienne 117 (quartier Balard), dans le 15e arrondissement de Paris. Il appartient alors au Groupe rapide d'intervention chargé du nettoyage[5]. Il entre ensuite à l'Institut d'études politiques de Paris dont il ne ressort pas diplômé. Selon Catherine Nay, cet échec serait dû à une note éliminatoire en anglais[6]. Il obtient en février 1980 un DEA en sciences politiques avec un mémoire sur le référendum du 27 avril 1969.

En 1981, après avoir envisagé le journalisme, il obtient le certificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA), suivant ainsi les traces de sa mère.

Il devient alors le collaborateur de l'avocat Guy Danet, puis l'un des trois associés du cabinet d'avocats parisien « Leibovici - Claude - Sarkozy », un cabinet qui compte onze avocats spécialisés dans le droit immobilier. Cependant, considérant l'exercice de la profession d'avocat étant incompatible avec toute autre activité, il renonce à l'exercer pendant ses périodes d'activité gouvernementale[réf. nécessaire].

Il a été également président de l'Établissement public pour l'aménagement de la région de la Défense (EPAD) entre le 1er avril 2005 et janvier 2007, et figure parmi les administrateurs de la Société d'économie mixte de Neuilly (Semine) basée à la mairie de Neuilly, qui gère des immeubles résidentiels [7]. Ainsi que membre honoraire du Rotary Club[8] de Neuilly et membre du club Le Siècle[9], réunissant des personnalités influentes de la « classe dirigeante » française.

Vie privée
Le 23 septembre 1982, Nicolas Sarkozy épouse Marie-Dominique Culioli, fille d’un pharmacien corse de Vico[10] et également nièce d'Achille Peretti, alors maire de Neuilly, ville dont il deviendra lui-même maire en 1983. Son témoin de mariage est Charles Pasqua. Deux fils naissent de cette union, Pierre (né en 1985) et Jean (né en 1986).

En 1984, il rencontre Cécilia Ciganer-Albéniz, lorsqu’en qualité de maire de Neuilly, il la marie à l’animateur de télévision Jacques Martin. Ils entament bientôt une liaison cachée. En 1989, les deux amants quittent leurs époux respectifs et s'installent ensemble. Tandis qu'elle obtient le divorce en quatre mois, celui de Nicolas Sarkozy et de Marie-Dominique Culioli n'est prononcé qu'au terme de huit ans de procédure[11]. Leur mariage a lieu quelques jours après, le 23 octobre 1996. Ils ont pour témoins Martin Bouygues et Bernard Arnault. Leur fils, Louis, naît en 1997.

Après une première séparation temporaire en 2005, ils annoncent, dans un communiqué officiel de l'Élysée, le 18 octobre 2007, leur « séparation par consentement mutuel »[12], avant d'officialiser leur divorce par consentement mutuel.


Mariage avec Carla Bruni
Fin décembre 2007, Nicolas Sarkozy fait la connaissance de la chanteuse et ancienne mannequin Carla Bruni lors d'un dîner en ville, et des fiançailles ont lieu rapidement. Leur mariage est célébré le 2 février 2008 au palais de l'Élysée par le maire du 8e arrondissement de Paris, François Lebel[13], avec pour témoins Nicolas Bazire et Mathilde Agostinelli pour le marié, Farida Khelfa et Marine Delterme pour la mariée.


Procès suite à sa relation avec Carla Bruni

Publicité Ryanair (janvier 2008 - )
La compagnie de vols à prix réduits Ryanair a utilisé une photographie du couple non encore marié Nicolas Sarkozy - Carla Bruni, sans son autorisation, pour proposer des billets à prix réduits.

Sur cette publicité, on peut lire les pensées de Carla Bruni, un sourire rêveur aux lèvres : « Avec Ryanair, toute ma famille peut venir assister à mon mariage ». La publicité a été publiée par Le Parisien le 28 janvier 2008.

Nicolas Sarkozy a décidé de porter plainte contre la compagnie aérienne et d'agir dans le cadre d'un référé civil pour atteinte au droit à l'image hors consentement et à des fins publicitaires. Nicolas Sarkozy demandait un euro de dommages et intérêts, et l'interdiction de commercialiser cette image, sa compagne en réclamait 500 000 à titre de provision sur des dommages et intérêts ultérieurs.

Les cas du président et de l'ex-mannequin ne sont pas similaires. Pour cette dernière, « l'exploitation de son image est une partie de son activité professionnelle (...) Une photographie de Carla Bruni, c'est 500 000 euros », indique son avocat, Me Thierry Herzog[14]. Nicolas Sarkozy est soumis à l'immunité en tant que chef de l'État[J 1].

« Tout est donc mis en œuvre par l'Élysée pour que l'affaire Ryanair n'aille pas plus loin que le référé », explique Le Monde. Le tribunal de grande instance de Paris a accueilli la demande des plaignants en n'accordant toutefois que 60 000 € à Carla Bruni. Le juge des référés, Louis-Marie Raingeard, a estimé que la publicité « portait atteinte au droit à l'image » du couple car elle n'avait « pas été autorisée ». Pour Carla Bruni, le tribunal a estimé qu'en tant que mannequin, elle avait également subi « un dommage patrimonial et moral »[15].

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